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La Russie recrute des femmes en prison

La Russie recrute des femmes en prison

La Russie recrute des femmes en prison
Publié par LCI / Date: 2023-03-15 08:57:58
Durée: 00:13:11 / 924 likes / Rating: / 156708 vues
#Russie #recrute #des #femmes #prison

Un recrutement de femmes prisonnières en Russie pour rejoindre l’offensive menée en Ukraine soulève des questions et des réactions variées. En effet, Moscou recrute aussi des femmes dans les prisons et les colonies pénitentielles, héritières du Goulag. Ces conditions de détention sont considérées comme plus dures que celles d’une prison classique, avec des détenus souvent soumis à des travaux pénibles, des interdictions de parole ou de posture. Le recrutement de femmes détenues pour être envoyées sur le front ukrainien est basé sur des déclarations de l’État-major général de l’armée ukrainienne, citant un train de transfert de prisonniers vers la région de Donetsk, l’une des parties les plus touchées par les combats. Olga Romanova, directrice de l’ONG Russie Emprisonnée, évoque des récits de recrutement de femmes dans plusieurs régions de Russie, en précisant que ces détenues de tous âges seraient formées par l’armée russe avant d’être déployées sur le front. Ces informations font écho à la stratégie de la Russie pendant la Seconde Guerre mondiale, où les femmes avaient un rôle important, notamment dans l’arrière-garde de l’armée. La mobilisation de femmes détenues pour combattre ou soutenir sur les lignes de front en Ukraine soulève des interrogations sur les conditions de recrutement et l’implication des femmes dans cette guerre d’agression.

La Russie semble avoir besoin de renforts pour soutenir l’effort de guerre à l’est de l’Ukraine, en particulier dans la région de Donetsk. La mobilisation de femmes détenues pourrait être interprétée comme le signe de difficultés pour recruter des soldats en nombre suffisant pour compenser les pertes occasionnées dans les combats. Cette stratégie de recrutement dans les prisons révèle un besoin pressant de renforts, au point de puiser dans des ressources humaines qui n’auraient pas été sélectionnées de manière volontaire pour s’engager dans le conflit. Les pertes considérables subies par les Russes confronteraient les forces armées à une pénurie de soldats, qui trouverait une réponse dans le recrutement de femmes détenues. Pour certains observateurs, cette situation témoigne d’une situation préoccupante pour l’armée russe, qui serait contrainte de recourir à des recrues inattendues, voire désespérées. Cette mobilisation de femmes détenues pour pallier le manque de soldats souligne le caractère urgent de la situation sur le front pour la Russie, qui semble éprouver des difficultés à maintenir une force suffisante pour faire face aux combats.

Ce recrutement de femmes en prison pour rejoindre les rangs de l’armée russe soulève des questions sur les conditions de recrutement et le consentement des détenues. La difficulté de déterminer si les femmes sont recrutées de manière volontaire ou forcée laisse planer des doutes sur les pratiques de recrutement de l’armée russe. Il est difficile de savoir si les femmes détenues choisissent librement de s’engager dans l’effort de guerre ou si elles sont contraintes par leur détention. Le manque d’informations sur les conditions de recrutement laisse place à des suppositions sur l’implication des détenues dans cette mobilisation inattendue. Ces interrogations soulignent le besoin de transparence et de vérification des pratiques de recrutement de l’armée russe, afin de garantir le respect des droits des détenues et leur consentement éclairé dans le cadre de cette mobilisation.

Les conditions dans lesquelles les femmes détenu e s sont formées et déployées sur le front ukrainien soulèvent des questions sur leur rôle et leur probabilité d’être exposées à des dangers considérables. Le manque de clarté sur les fonctions qui leur seront attribuées sur le front laisse place à des spéculations sur les risques auxquels elles seront confrontées. Le fait que les femmes détenues soient formées pendant un mois par l’armée russe avant d’être déployées sur le front souligne l’absence de visibilité sur leur préparation au combat et sur les tâches qui leur seront assignées. Les récits évoquant la possibilité pour ces femmes d’être utilisées en arrière des lignes de front, pour soutenir ou combattre, soulèvent des inquiétudes sur les risques auxquels elles pourraient être exposées. Cette situation appelle à une vigilance accrue quant à la protection des droits des femmes détenues et à la garantie de leur sécurité dans le cadre de cette mobilisation.

Si le recrutement de femmes détenues par l’armée russe pour rejoindre le front ukrainien soulève des interrogations et des inquiétudes, il suscite également des réactions variées au sein de la communauté internationale. Des voix s’élèvent pour dénoncer cette mobilisation de femmes détenues, y voyant une atteinte aux droits des détenues et une exploitation de leur situation précaire. La mobilisation de femmes en prison pour participer à un conflit armé soumet ces détenues à des risques et des conditions difficiles, l’objectif étant de doubler les forces armées russes dans un contexte de difficultés croissantes sur le front ukrainien. Cette situation soulève des préoccupations quant à la protection des droits des femmes détenues et la nécessité de garantir leur consentement éclairé dans le cadre de cette mobilisation inattendue. Les réactions à cette annonce font écho à une vague d’inquiétude et de questionnement quant à l’implication des femmes détenues dans le conflit, et soulignent la nécessité d’une vigilance accrue pour garantir leur sécurité et leur respect de leurs droits fondamentaux.

Le recrutement de femmes détenues en Russie pour rejoindre l’offensive menée en Ukraine met en lumière les enjeux liés à la participation des femmes dans les conflits armés, ainsi que les risques et les conséquences inhérents à cette mobilisation. La situation des femmes détenues qui se retrouvent contraintes ou volontaires pour rejoindre le front ukrainien souligne les défis auxquels sont confrontées les femmes dans un contexte de conflit armé. Cette mobilisation inattendue révèle la vulnérabilité des femmes détenues face à des choix difficiles et à des conditions de détention précaires, ajoutant une dimension supplémentaire à une situation déjà complexe. La nécessité de garantir la protection des droits des femmes détenues et de leur consentement éclairé en situation de conflit armé soulève des interrogations et des inquiétudes quant à leur participation dans ces circonstances difficiles. Cette mobilisation de femmes détenues révèle les défis et les enjeux liés à la participation des femmes dans les conflits armés, et souligne le besoin d’une vigilance accrue pour garantir leur sécurité et leur respect de leurs droits fondamentaux.

36 Comments

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  1. Bonjour a touts est a David voilà l humiliation qui se fait par les rasse Poutine a eux même pauvre peuple russe qui se fait péter par ses mais vive l ukreine est les leurs soldat courageux que dieu les bénisse merci

  2. et alors ? ils pratiquent l'égalité hommes, femmes , de quoi vous vous plaignez ? et puis offrir à des condamnés une chance de se réhabiliter , c'est honorable !

  3. Les femmes condamnées de droit commun ne sont pas généralement bardees de diplômes sinon ceux de la rue! Suis je seule à voir à quoi elles vont sûrement servir de façon gratuite et pas forcément volontaire, au cœur d’une machine militaire violente, ultra misogyne? Ce ne sont pas ces femmes là que la société bien pensante va respecter, et personne ne va se soucier de leur sort! Les soldats russes au front sont déjà maltraités, que va t’il arriver à ces femmes sans statut protecteur? Le pire…

  4. C'est normal, puisque les femmes se disent égales aux hommes. Elles disent que tout ce les hommes font, elles sont aussi capables de le faire. Alors il faut envoyer aussi les femmes au front.

  5. La Cour pénale internationale (CPI) de La Haye a récemment annoncé qu'elle avait émis un mandat d'arrêt contre le néobolcheviste Poutine, chef du régime anti-russe, pour ses crimes de guerre. Mais il y a beaucoup d'hypocrisie ici. Poutine est bien sûr un criminel de guerre vicieux qui a commis les pires crimes contre l'humanité, le peuple russe en premier lieu. Mais est-il seul ? La justice exige que Netanyahu d'Israël et Bush d'Amérique soient assis sur le même banc des accusés avec M. Poutine, pour leurs crimes de guerre contre les peuples palestinien et arabe.9

  6. Avec pour président un débris de l'ère soviétique, ce ne serait en rien étonnant. Les prisonniers H ont déjà été décimés et wagner-prigojine tente aussi d'enrôler des étudiants.

  7. C'est incroyable les " on-dit"ukrainien sont considérés comme des infos véridiques,si on vous écoutait,la Russie n'a plus de soldats et donc enrolerait des femmes, c'est pathétique.

  8. Occupez vs de vos oignons.
    Vs accusez les russes de crimes contre l'humanité.qu'a fait l'armée française en Algérie pendant 132 ans? Et au Vietnam avant de laisser la place aux américains ?et les américains en Afghanistan ? Et en Irak? Et en lybie en Syrie.vs les occidentaux vs êtes les pires criminels contre l'humanité.l'armee française a déporté les algériens en nouvelle Calédonie loin de leur patrie mère.honte à vs

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