La première ministre néo-zélandaise sortante, Jacinda Ardern, a prononcé un discours poignant mercredi, assurant aux personnes anxieuses, sensibles, empathiques et mères de famille ou pas, qu’ils avaient tous la possibilité de diriger un jour. Ardern avait annoncé sa démission en janvier, affirmant n’avoir plus d’énergie après cinq ans de pouvoir et qu’elle ne se représenterait pas aux élections d’octobre. Elle est rapidement devenue une icône mondiale de la lutte contre le changement climatique et de la compassion, en dirigeant la Nouvelle-Zélande à travers des crises majeures comme l’attaque terroriste de Christchurch en 2019, qui a tué 51 personnes dans deux mosquées, et la pandémie de Covid-19.
Dans son discours, Ardern a également parlé de son combat pour avoir un enfant et de sa crainte de ne pas avoir cette possibilité si elle se lançait en politique. Cependant, elle a confié qu’elle avait été surprise de découvrir qu’elle était enceinte après quelques mois de campagne. Elle a également souligné des enjeux importants tels que le changement climatique, la pauvreté infantile et les inégalités, qui l’ont poussée à se lancer en politique. Ardern a appelé les députés à dépolitiser les questions liées au changement climatique et à réduire les émissions nécessaires pour limiter le réchauffement climatique.
Malgré sa popularité à l’étranger, Ardern a également été confrontée à des manifestations violentes contre le confinement dans la capitale néo-zélandaise Wellington et à des menaces proférées à son encontre en raison de la hausse du coût de la vie, de la pénurie de logements et de l’anxiété économique. Ardern a conclu son discours en déclarant que son expérience en tant que dirigeante lui avait appris que tout le monde avait sa place en politique, même les personnes les plus sensibles et empathiques.
