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En 2017, le Département de la sécurité prévoyait d’utiliser des rapaces pour capturer les engins volants. Le projet a officiellement été abandonné.
Les aigles anti-drones sont au chômage. Malgré des centaines d’heures d’entraînement et un investissement de 100’000 francs concédé par l’association Falco, ils ne seront jamais employés par la police genevoise pour chasser les engins volants. Les forces de l’ordre ont décidé fin octobre de mettre un terme à ce projet initié en 2017, rapporte «Le Matin dimanche». Elles considèrent que les améliorations apportées depuis aux petits aéronefs feraient courir trop de risques aux rapaces, qui n’ont jamais été employés en mission.
Le président de Falco déplore ce renoncement. Il juge que ses deux aigles royaux étaient prêts et craint pour le devenir de son association comme pour celui des rapaces. De tels volatiles anti-drones sont utilisés aux Pays-Bas et sur la base militaire française de Mont-de-Marsan.