C’est jeudi le 3 novembre que la ministre des Finances Chrystia Freeland annoncera sa mise à jour économique.
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«L’Énoncé [économique] fournira de l’information sur l’état actuel de l’économie canadienne dans un contexte mondial difficile et présentera le plan du gouvernement pour continuer à bâtir une économie qui fonctionne pour tout le monde», fait savoir le ministère dans un avis aux médias.
Le document devrait être plus mince que ceux des deux dernières années, qui étaient marquées par des mesures extraordinaires en raison de la COVID-19, fait-on savoir au gouvernement.
Dans les dernières semaines, la ministre Freeland a laissé entendre de manière assez claire que le pays se dirigeait vers une période plus «difficile». Si le mot « récession » est relativement absent du lexique du gouvernement, il est cependant dans l’esprit de bien des spécialistes.
L’inflation, la guerre en Urkaine, et la volatilité du cours du pétrole sont tous des casse-têtes pour les ministres des Finances du monde entier. Le Canada n’y échappe pas.
«Même si l’inflation recule dans les prochains mois, la situation va rester difficile. Difficile pour nos amis. Pour notre famille. Pour nos voisins. Et pour nos communautés. Notre économie va ralentir, car la banque centrale doit s’attaquer à l’inflation», disait-elle lors d’un point de presse récent.
Le budget présenté plus tôt cette année notamment était marqué par une diminution des dépenses à travers les années.
Il est possible que Mme Freeland choisisse de continuer dans cette voie et de ralentir le rythme des dépenses afin d’éviter d’accentuer l’inflation.