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Samedi 8 avril, cap à gauche avec une fronde au sein de la Nupes. Latente, elle est désormais criante depuis la victoire de la dissidente socialiste Martine Frogier face à une Insoumise lors d’une législative partielle.
Fabien Roussel, secrétaire national du PCF, va être ce week-end réélu à la tête du PCF. Critiqué par les Insoumis, il a mis les choses au clair : « Mêlez-vous de vos affaires. Personne ne dira aux communistes avec qui ils doivent discuter et dialoguer« . A quatre ans de l’échéance présidentielle, la guerre des gauches est déclarée. Une autre voix que celle de Jean-Luc Mélenchon peut-elle se dessiner ? S’ils ont affiché leur unité dans la bataille des retraites, la mainmise des Insoumis sur la Nupes est plus que jamais contestée. « Avec Mélenchon, on ne deviendra jamais majoritaires… Il faut qu’on se bouge les fesses pour trouver une alternative« , juge ainsi un député écologiste.
La présidente de la région Occitanie trace sa route
La semaine passée, revigorée par la victoire d’une dissidente socialiste en Ariège face à la députée Insoumise sortante, une autre partie de la gauche se prend à rêver. « Ça montre qu’il y a un espace entre le projet libéral de Macron et le projet révolutionnaire de Mélenchon« , estime un proche de Carole Delga. La présidente de la région Occitanie trace discrètement sa route, et l’ex-Premier ministre, Bernard Cazeneuve, a lancé son propre mouvement politique, sans susciter d’enthousiasme. « Du François Hollande low-cost« , tacle un ancien cadre du PS.