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la France bat l’Italie et affrontera la Nouvelle-Zélande en demi-finale

la France bat l’Italie et affrontera la Nouvelle-Zélande en demi-finale


La Française Joanna Grisez lors de la victoire des Bleues contre l’Italie, en quart de finale de la Coupe du monde de rugby, à Whangarei (Nouvelle-Zélande), le 29 octobre 2022.

Les Bleues sont dans le dernier carré. Le XV de France féminin s’est qualifié pour les demi-finales de la Coupe du monde de rugby, samedi 29 octobre, grâce à sa nette victoire contre l’Italie (39-3), à Whangarei, en Nouvelle-Zélande. Samedi prochain à l’Eden Park d’Auckland, les Bleues seront opposées en demi-finale aux championnes du monde en titre, les Néo-Zélandaises, qui ont facilement écarté les Galloises, 55 à 3, samedi matin également.

Les coéquipières de Gaëlle Hermet ont validé leur billet grâce à une deuxième période beaucoup plus aboutie que la première. Comme souvent entre ces deux formations, le match s’est déroulé dans un climat tendu, compte tenu de l’enjeu, chacune jaugeant l’autre. Françaises comme Italiennes se sont engluées dans un faux rythme, pour une rencontre qui a mis du temps à passer d’un ton poussif et laborieux à un autre plus enjoué et virevoltant.

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Le premier essai du match est pourtant arrivé dès la troisième minute, à la suite d’une magnifique relance d’Emilie Boulard, partie de ses 22 mètres pour se faufiler dans la défense italienne, puis offrir l’essai à Joanna Grisez entre les poteaux. Mais la suite de la première période n’a pas été du même niveau, les Françaises confondant souvent vitesse et précipitation. Trop souvent pénalisées et perdant trop de ballons, elles n’ont pas réussi à concrétiser leur domination territoriale. A la mi-temps, le score était de 10 à 3.

« Dès le début de ce match, on sentait qu’on avait l’ascendant, la possession, on était souvent chez elles, dominantes. Mais pour autant, on ne concrétisait pas », explique Caroline Drouin, la demie d’ouverture des Bleues.

La Nouvelle-Zélande, une montagne

Au retour des vestiaires, les Françaises se sont vues refuser trois essais. Il a fallu attendre presque l’heure de jeu pour que les Françaises se mettent à l’abri, après un essai de pénalité accordé par l’arbitre de la rencontre. Les Bleues ont ensuite accéléré pour finalement s’imposer largement (39-3). L’ailière Joanna Grisez, récente médaillée de bronze au Mondial de rugby à VII, a notamment inscrit trois essais.

Ce triplé est la conséquence d’« un très beau travail d’équipe », commente la joueuse. « On a réussi à se libérer et ça se concrétise comme ça, poursuit-elle. Il y a eu pas mal de changements [dans l’équipe de France], il a fallu s’adapter, il a fallu reprendre ses marques. »

« Le score reflète clairement cette volonté de vouloir se lâcher, estime quant à elle Caroline Drouin. On avait vraiment à cœur de s’appuyer sur notre grosse défense. Maintenant, il n’y a plus qu’à se régaler. Le dernier carré d’une Coupe du monde, c’est que du bonheur. »

« L’un des premiers objectifs était d’aller jouer dans ce dernier carré, c’est chose faite », a réagi Thomas Darracq, le sélectionneur français, après la rencontre. « On va travailler pour le week-end prochain, ce sera un autre match, mais le premier objectif est vraiment atteint. »

Cet « autre match », évoqué par le patron des Bleues alors qu’il ne connaissait pas encore le nom de leurs adversaires, aura des allures de montagne. Battre les championnes en titre en demi-finale de la Coupe du monde devant leur public serait le plus grand exploit de l’histoire de l’équipe de France féminine de rugby. Rendez-vous, samedi 5 novembre, à Auckland.

Le Monde avec AFP



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