Selon la Fédération française de l’assurance, les assureurs pourraient être confrontés à une facture de 145 à 150 milliards d’euros d’ici 2050 en raison du changement climatique. Jean-Philippe Dogneton, directeur général de la Macif, confirme cette estimation et souligne que le coût des sinistres liés aux événements naturels pourrait doubler entre 2020 et 2050. Face à cela, les assurances devront mécaniquement augmenter leur participation pour garantir les indemnisations à l’avenir.
Actuellement, le coût moyen de la couverture par foyer français s’élève à 20 euros. Selon le directeur général, cette prime devra augmenter progressivement pour faire face aux conséquences du changement climatique. « Il faudra augmenter dans le temps la cotisation pour garantir le régime des catastrophes naturelles. Aujourd’hui, la prime est de 12%, il faut la projeter aux horizons de 18%, ce qui est une évolution raisonnable par rapport à la situation », explique-t-il. Cette augmentation de la participation permettra aux assurances de maintenir leur système de couverture des catastrophes naturelles d’origine française, qui repose sur une mutualisation des risques.
Pour faire face à cette situation, Jean-Philippe Dogneton met en avant trois bases d’action pour les assureurs : la transition écologique, la prévention et la culture du risque, ainsi que le prix d’un contrat. Il souligne également l’importance de l’action de sa société à travers la prévention, l’indemnisation locale, le soutien aux énergies renouvelables telle que l’hydrogène, et l’engagement dans la transition vers une économie décarbonée.
En conclusion, les conséquences du changement climatique auront des impacts financiers importants sur les assureurs, qui devront s’adapter pour garantir le régime des catastrophes naturelles. Les assureurs devront agir sur plusieurs bases telles que la transition écologique, la prévention et la culture du risque, afin de maintenir leur système de couverture des catastrophes naturelles.
