La Finlande deviendra le 31e membre de l’Otan dès ce mardi, une décision qui agace Moscou qui y voit une menace pour sa sécurité. Le vice-ministre russe des affaires étrangères Alexandre Grouchko a d’ailleurs annoncé que la Russie avait l’intention de renforcer ses capacités militaires près de la Finlande. En cas de déploiement de forces et de moyens d’autres membres de l’Otan sur le territoire finlandais, Moscou prendra des mesures pour assurer de manière fiable sa sécurité militaire. La Finlande et la Suède ont décidé de tourner la page de leur politique de non-alignement militaire en vigueur depuis les années 1990 en demandant à adhérer à l’Otan en mai 2022. La Russie avait assuré en mars ne pas représenter une « menace » pour les deux pays nordiques et n’avoir « aucun différend » avec eux. La Russie considère l’élargissement de l’Otan à ses frontières comme une menace fondamentale pour sa sécurité et l’ambition de l’Ukraine de rejoindre l’Alliance a été l’une des raisons avancées par Moscou pour justifier son attaque contre ce pays.
Face à cette adhésion, la Russie a annoncé son intention de renforcer ses capacités militaires près de la Finlande. Ce qui, pour Moscou, est un élargissement perçu comme une menace. Le vice-ministre russe des Affaires étrangères a annoncé que, dans le cadre de ses mesures de riposte, son pays renforcerait ses capacités militaires à l’ouest et au nord-ouest. Il a ajouté, dans une déclaration relayée par l’agence de presse russe Ria Novosti que : « En cas de déploiement de forces et de moyens d’autres membres de l’Otan sur le territoire finlandais, nous prendrons des mesures supplémentaires pour assurer de manière fiable la sécurité militaire de la Russie ».
La Finlande deviendra dès ce mardi le 31e membre de l’Alliance atlantique, au grand dam de Moscou qui considère l’élargissement de l’Otan à ses frontières comme une menace fondamentale pour sa sécurité. Après le début de l’offensive russe en Ukraine l’année dernière, la Finlande et la Suède ont décidé de tourner la page de leur politique de non-alignement militaire en vigueur depuis les années 1990 en demandant à adhérer à l’Otan en mai 2022. La Russie avait assuré en mars ne pas représenter une « menace » pour les deux pays nordiques et n’avoir « aucun différend » avec eux.
La nouvelle doctrine diplomatique russe rendue publique la semaine dernière désigne l’Occident comme une « menace existentielle » dont Moscou doit combattre la « domination ». La Russie considère l’élargissement de l’Otan à ses frontières comme une menace fondamentale pour sa sécurité et l’ambition de l’Ukraine de rejoindre l’Alliance atlantique a été l’une des raisons avancées par Moscou pour justifier son attaque contre ce pays.
En réaction à cette adhésion de la Finlande à l’Otan, Moscou a annoncé son intention de renforcer ses capacités militaires près de la Finlande. La Russie perçoit cet élargissement comme une menace pour sa sécurité. Le vice-ministre russe des affaires étrangères Alexandre Grouchko a ainsi déclaré que : « Nous renforcerons nos capacités militaires à l’ouest et au nord-ouest », soit aux frontières avec l’Europe orientale et la Finlande. Il a ajouté que la Russie prendra des mesures supplémentaires pour assurer de manière fiable la sécurité militaire de son pays en cas de déploiement de forces et de moyens d’autres membres de l’Otan sur le territoire finlandais. Face à l’offensive russe en Ukraine, la Finlande et la Suède ont décidé de tourner la page de leur politique de non-alignement militaire en vigueur depuis les années 1990 en demandant à adhérer à l’Otan en mai 2022. La Russie avait pourtant assuré en mars ne pas représenter une « menace » pour les deux pays nordiques, ajoutant qu’elle n’avait « aucun différend » avec eux.
La nouvelle doctrine diplomatique russe rendue publique la semaine dernière désigne l’Occident comme une « menace existentielle » dont Moscou doit combattre la « domination ». Moscou considère que l’élargissement de l’Otan à ses frontières constitue une menace fondamentale pour sa sécurité. L’ambition de l’Ukraine de rejoindre l’Alliance atlantique a été l’une des raisons avancées par Moscou pour justifier son attaque contre ce pays.
