in

Greenpeace incrimine Hyundai pour son rôle dans l’exploitation illégale de l’or en Amazonie au Brésil.

Au Brésil, Greenpeace accuse Hyundai d'être complice de l'orpaillage illégal en Amazonie



HYUNDAI ACCUSÉ DE FACILITER L’ORPAILLAGE ILLÉGAL EN AMAZONIE

Greenpeace dénonce le rôle de Hyundai dans l’explosion de l’orpaillage illégal en Amazonie. La marque de la multinationale sud-coréenne fournit des pelleteuses aux orpailleurs illégaux, des machines qui facilitent considérablement le travail de ces chercheurs d’or au détriment de la forêt amazonienne. Les machines de Hyundai permettent aux orpailleurs d’agir plus rapidement et de réaliser une grande production d’or. L’orpaillage illégal n’a plus rien d’artisanal et est financé par des investisseurs très fortunés, qui peuvent se payer le transport de ces machines de plusieurs tonnes vers des sites d’accès très difficile. Hyundai est en effet la marque la plus utilisée par les orpailleurs illégaux dans la région. Sur les 176 engins recensés par Greenpeace sur les territoires autochtones, 75 étaient de la marque Hyundai. Ces terres sont celles des Kayapo, des Munduruku et des Yanomamis, c’est là que se concentrent 90 % de l’orpaillage illégal en Amazonie.

DES FABRICANTS DE PELLETEUSES IMPUISSANTS

Les investigations de Greenpeace montrent que des revendeurs autorisés de Hyundai ont établi des installations dans le voisinage de terres autochtones ravagés par l’orpaillage illégal. Le marché est rentable, chaque machine coûte environ 200 000 euros. Les fabricants de pelleteuses affirment ne pas pouvoir surveiller l’usage fait des pelleteuses une fois vendues. Cependant, des GPS pourraient être installés sur les machines pour pouvoir vérifier les zones où agissent ces engins. Les compagnies pourraient également effectuer des contrôles plus rigoureux sur le profil des acquéreurs. Julio Yekw’ana qui habite dans l’un des territoires les plus affectés par l’exploitation de l’or est très inquiet quant à son avenir : « Une pelleteuse, c’est l’équivalent d’environ 40 travailleurs. Ça va du coup beaucoup plus vite, on est très inquiet. Ils vont en finir avec notre forêt. ». Greenpeace demande à Hyundai de cesser de faire du business dans des zones à haut risques de déforestation, jusqu’à être capable de garantir que ces machines ne sont pas utilisées pour promouvoir la destruction de terres autochtones en Amazonie.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

peines considérablement alourdies pour les trois accusés

peines considérablement alourdies pour les trois accusés

« Derrière TikTok se profile l’ombre du Parti communiste chinois »

« Derrière TikTok se profile l’ombre du Parti communiste chinois »