ATTENTAT CONTRE EVO MORALES EN BOLIVIE
L’ex-président bolivien Evo Morales a récemment survécu à un attentat dans la ville de Cochabamba, en Bolivie. Des hommes cagoulés ont tiré 14 balles sur son véhicule, touchant notamment son chauffeur. Evo Morales lui-même a déclaré que cette attaque était destinée à le tuer, soulignant le caractère planifié et violent de l’incident. Cette tentative d’assassinat survient dans un contexte de tensions politiques et de manifestations en Bolivie.
BLOCAGES ROUTIERS ET AFFRONTEMENTS
Depuis deux semaines, la Bolivie est le théâtre de manifestations et de barrages routiers, opposant les partisans d’Evo Morales aux forces de l’ordre. Ces affrontements ont déjà fait 14 policiers blessés et entraîné l’arrestation de 44 civils, selon les autorités. Les manifestants réclament la fin des poursuites judiciaires à l’encontre d’Evo Morales, accusé d’abus sur une mineure pendant son mandat présidentiel.
MISE EN PLACE DES BLOCAGES
Les barrages routiers ont été mis en place à partir du 14 octobre par des agriculteurs soutenant Evo Morales. Ces derniers contestent les accusations de viol, trafic et traite d’êtres humains portées contre l’ancien président. Evo Morales dénonce une persécution judiciaire orchestrée par le gouvernement actuel, qu’il considère comme une manœuvre visant à l’écarter de la course à la présidence en 2025.
ENVIRONNEMENT POLITIQUE TENDU
Evo Morales, premier président indigène de la Bolivie, a dirigé le pays de 2006 à 2019. Son successeur, Luis Arce, est maintenant son rival politique. Les tensions entre les deux camps se sont exacerbées, menant à des troubles sociaux et à des actions violentes. Evo Morales affirme que la lutte pour la justice et la démocratie en Bolivie ne fait que commencer.
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