Samedi et dimanche avaient lieu les premiers matchs de l’équipe professionnelle de hockey féminin la Force de Montréal en territoire Québécois.
Samedi, à l’aréna de Verdun à Montréal, les joueuses de la Force de Montréal affrontaient les Metropolitan Riveters. J’y étais. Dans les gradins, l’ambiance était enflammée. Entre deux « go Force go », les enfants disaient et chantaient pour encourager les joueuses.
Cet après-midi-là, je me suis sentie fière de voir des femmes de ma tranche d’âge rayonner sur la glace.
Ce qui m’a le plus touchée, c’était de voir les petites filles regarder la partie avec les yeux pleins d’étoiles. Je les voyais admirer les joueuses en action et je suis persuadée que certaines de ces petites filles se sont dit : « Être joueuse de hockey professionnelle, ça se peut pour moi aussi. »
Samedi, j’ai vu l’équipe de hockey professionnel féminin la Force de Montréal insuffler à de jeunes filles la force de croire en leurs rêves.
Provoquer l’engouement
Vous me trouverez peut-être rêveuse, mais j’ai le désir le plus sincère de voir les joueuses de hockey professionnel féminin rayonner autant que leur équivalent masculin.
Je souhaite que ces athlètes féminines puissent un jour toucher des salaires semblables à ceux des joueurs de la LNH et qu’elles puissent bénéficier de la même couverture médiatique que ces derniers.
Je suis consciente que cela ne se réalisera pas demain matin, mais je crois que nous avons dès maintenant la responsabilité de contribuer à l’engouement envers le hockey féminin.
Plus il y aura de fans qui se déplaceront pour voir la Force de Montréal, plus les gens écouteront les diffusions de leurs matchs à la télévision, plus les joueuses auront l’opportunité de rayonner.
Les petites filles méritent de pouvoir rêver aussi grand que les petits gars quand elles s’imaginent faire carrière dans le monde du hockey.