Des chercheurs de l’Hôpital de l’Île à Berne travaillent sur un test rapide et non invasif pour l’endométriose. Actuellement, une laparoscopie sous anesthésie générale est la seule méthode pour diagnostiquer de manière sûre cette maladie gynécologique.
L’équipe de Michael Mueller, avec des confrères australiens, a identifié un sous-groupe de cellules qui ne se trouve que dans les muqueuses utérines des patientes porteuses de cette maladie, a indiqué l’hôpital universitaire bernois mercredi dans un communiqué.
L’endométriose concerne 10% à 15% des femmes en âge de procréer. Elle se manifeste par la présence de tissus semblables à la muqueuse utérine en dehors de l’utérus. Les symptômes sont des douleurs souvent invalidantes et des problèmes d’infertilité. Son origine est encore mal comprise.
Les scientifiques pensent utiliser comme biomarqueur un sous-groupe de cellules du tissu conjonctif permettant de distinguer les femmes saines de celles porteuses de la maladie, selon cette étude publiée dans la revue Nature Communications. Le test utiliserait le sang menstruel. Ils entendent maintenant valider leur méthode sur plus d’un millier de patientes.
ats/miro