Une résidente des Iles-de-la-Madeleine qui a perdu sa maison à la suite du passage de la tempête Fiona se sent «impuissante» face aux évènements, mais tout de même chanceuse de ne pas avoir été sur place au moment des inondations.
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«J’ai vu les dégâts à la télévision. J’ai bien hâte d’y retourner pour vivre un deuxième choc de voir ma maison en vrai», a raconté Cybèle Pelletier en entrevue à TVA Nouvelles, lundi matin.
La jeune femme, qui est propriétaire de la maison depuis à peine trois semaines, était consciente que quelque chose pouvait arriver: «Je travaillais d’arrache-pied pour déménager ma maison sur mon terrain en lieu sûr dans la forêt, parce que j’avais effectivement peur qu’il arrive des dégâts à ma maison».
Mme Pelletier n’était pas assurable justement parce que sa maison devait être déménagée en raison des risques liés à l’eau.
«Je n’ai pas d’assurance pour m’aider. […] J’ai contacté la sécurité publique et maintenant j’attends d’avoir des nouvelles pour pouvoir aller de l’avant. Tant que je sais ce qu’il faut faire, je vais le faire, je vais assumer ce qu’il se passe. Mais là, je ne sais pas ce qu’il faut que je fasse.»
«Je suis dans le néant», a-t-elle indiqué tout en se disant «chanceuse» de ne pas avoir vécu le passage de la tempête directement sur place.
La mère de famille, qui doit trouver un nouveau logement, dit se sentir «impuissante» et appelle les politiciens ainsi que les chefs de parti qui se présentent aux élections du 3 octobre «d’aider les citoyens».
«C’est leur responsabilité d’aider les citoyens comme moi, on a besoin d’eux, on a besoin d’aide.»
