De nouveaux RER pourraient fleurir ailleurs qu’en région parisienne. C’est le sens de l’annonce d’Emmanuel Macron ce dimanche, qui souhaite favoriser la transition écologique. Si la liste des métropoles concernées n’est pas encore connue, certaines ont déjà des projets de réseau métropolitain en cours, comme Strasbourg, Lille ou Toulouse.
Le RER ne sera-t-il bientôt plus seulement parisien ? Ce dimanche, le président Emmanuel Macron a annoncé vouloir développer un transport ferroviaire du quotidien de ce type dans dix métropoles françaises pour favoriser la transition écologique et de tenir les ambitions de la France sur le sujet. Ce sont des grandes villes qui sont concernées, comme Toulouse, Bordeaux, Lille, où un projet est déjà à l’étude, ou encore Strasbourg.
Dans la capitale alsacienne, le déploiement d’un RER est même assez concret puisqu’un réseau express métropolitain européen sera lancé le 11 décembre prochain.
Marseille, Lyon et Rennes potentiellement concernées
Derrière cette annonce, il s’agit à la fois de mettre beaucoup plus de trains en circulation toutes les 30 minutes sur certaines destinations dans un premier temps, mais aussi d’y intégrer des cars express qui pourront circuler à terme sur des voies dédiées.
L’idée est donc de proposer une alternative crédible à la voiture pour se rendre dans les centres-villes. Parmi les villes concernées, Marseille, Lyon et Rennes devraient faire partie de cette liste, qui n’a pas encore été dévoilée par le gouvernement.
13 milliards d’euros pour 13 RER, selon la SNCF
Toutefois, de tels projets demandent du temps, même « une décennie » selon Clément Beaune, le ministre des Transports. Si cette idée de réseaux express métropolitains a surpris ce dimanche soir, elle n’est pas tout à fait nouvelle. Elle fait partie de la loi d’orientation sur les mobilités de 2019. Le PDG de la SNCF, Jean-Pierre Farandou, en avait parlé il y a quelques semaines en évoquant d’ailleurs un ordre d’idée pour le financement de 13 milliards d’euros pour 13 RER métropolitains.
Il faudra évidemment le soutien de l’État à l’heure où les prix des transports publics sont nettement à la hausse.