Bien qu’elle souffre d’un cancer agressif, une mère qui avait séquestré le copain de sa fille au point où il a eu peur de mourir parce qu’elle le jugeait de mauvaise fréquentation passera les neuf prochains mois en prison.
Cécile Leclerc et son fils, Jean-Philippe Carrier avaient élaboré un plan en août 2019 pour faire peur au copain de sa fille. Le duo avait alors tendu un piège à la victime en l’incitant à se rendre au domicile familial du boulevard Saint-Claude.
Une fois le jeune homme arrivé sur place, Jean-Philippe Carrier avait forcé la portière de la voiture, aidé par sa mère Cécile Leclerc qui avait entrainé la victime par les cheveux jusqu’à la salle de bain de la résidence. Utilisant du ruban adhésif gris, la mère et le fils avaient ligoté le jeune homme en le menaçant d’être amenés à un endroit où il ne serait pas retrouvé pour y «creuser sa tombe».
C’est finalement la fille de l’accusée qui avait appelé les policiers estimant que les menaces allaient trop loin. Quand les policiers sont intervenus, la victime était toujours ligotée. Ce dernier a relaté avoir eu «peur de mourir» pendant la vingtaine de minutes qu’a duré l’événement.
Le fils de l’accusé a déjà été condamné à une peine de prison de 15 mois pour les faits, mais Cécile Leclerc qui souffre d’un cancer agressif, espérait éviter la détention. En rappelant le «rôle important» de la femme de 59 ans qui était l’instigatrice du plan, le juge Christian Boulet a ajouté qu’il ne pouvait prendre en compte un motif humanitaire pour exempter la dame de faire de la prison.
La dame a éclaté en sanglots lorsqu’une peine de neuf mois lui a été octroyée et a eu un moment de panique lorsqu’elle a été amenée vers la détention.