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Complot de trafic d’organes : le politicien Ike Ekweremadu et sa femme déclarés coupables.



Le sénateur nigérian et sa femme ont emmené un homme de 21 ans au Royaume-Uni pour faire don de son rein. Cette histoire a mis en lumière les nombreux problèmes liés au tourisme de transplantation.

Le tourisme de transplantation est une pratique qui consiste à voyager à l’étranger pour recevoir une greffe d’organe à partir d’un donneur vivant. Les donneurs peuvent être recrutés localement ou amenés par le patient, comme ce fut le cas pour le sénateur nigérian. Bien qu’il soit considéré comme illégal dans de nombreux pays, il reste une pratique répandue dans certaines parties du monde.

Le sénateur nigérian a expliqué que l’homme avait donné son rein volontairement et que tout avait été fait conformément aux lois nigérianes. Cependant, il a été révélé que l’homme ne connaissait pas les conséquences à long terme de la procédure ni son état de santé avant la transplantation. Ce dernier point soulève des préoccupations quant aux pratiques d’examen médical des donneurs dans les pays en développement.

De plus, il est assez courant que les donneurs soient recrutés dans des pays pauvres, offrant ainsi un marché illégal pour les trafiquants d’organes. Les pays où les pratiques de transplantation sont moins réglementées peuvent souvent devenir des cibles pour les acteurs du tourisme de transplantation. Cela peut entraîner l’exploitation de personnes vulnérables, qui sont souvent mal informées sur les risques et les conséquences de la procédure.

Le tourisme de transplantation peut également entraîner des risques pour les patients receveurs. Dans certains cas, les donneurs ne sont pas suffisamment examinés et peuvent transmettre des maladies ou des infections. La qualité des soins dans les pays receveurs peut également être médiocre, entraînant des complications et des infections postopératoires.

Malgré les risques, le tourisme de transplantation reste une pratique courante pour ceux qui cherchent une alternative aux listes d’attente nationales. Les coûts moins élevés, l’accès à des donneurs rapidement disponibles et l’absence de listes d’attente sont considérés comme des avantages significatifs pour les patients.

Cependant, le tourisme de transplantation étant considéré comme illégal dans de nombreux pays, il y a peu de réglementation et de supervision pour garantir la sécurité et la protection des donneurs et des receveurs. Les organisations travaillant pour l’éthique de la transplantation et la protection des droits des donneurs et des receveurs recommandent que les pays travaillent ensemble pour réglementer cette pratique mondiale et empêcher l’exploitation des personnes vulnérables.

En conclusion, l’histoire du sénateur nigérian souligne les problèmes associés au tourisme de transplantation, y compris l’exploitation de personnes vulnérables, les risques pour les donneurs et les receveurs et le manque de réglementation et de supervision. Les organisations travaillant à l’éthique de la transplantation doivent continuer à plaider pour une réglementation plus stricte et une coopération internationale pour mettre fin à cette pratique illégale et dangereuse.

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