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Comment pourrait fonctionner le filtre “anti-arnaques” bientôt déployé par le gouvernement

Comment pourrait fonctionner le filtre “anti-arnaques” bientôt déployé par le gouvernement



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Coup de com’ ou véritable solution aux arnaques ? Le gouvernement développe un filtre “anti-arnaques” pour alerter les internautes. Présenté comme un “rempart contre les arnaques aux faux SMS”, le nouveau dispositif devrait être dévoilé dans les prochains mois.

Une première version en septembre

“Qui n’a pas reçu de faux SMS sur le compte formation, la Sécurité sociale, les vignettes Crit’air ? C’est tout simplement insupportable”, s’est exaspéré Jean-Noël Barrot, le ministre de la Transition Numérique au cours d’une interview accordée à Franceinfo. Son ministère travaille donc au développement d’un filtre qui devrait être testé “à l’horizon de la Coupe du monde de rugby”, soit avant le 8 septembre, et finalisé avant les JO de Paris.

Les arnaques au SMS incitent régulièrement les victimes à cliquer sur des liens menant vers des sites chargés de récupérer leurs données personnelles et bancaires. Le dispositif du gouvernement veut s’attaquer à ces liens en affichant un message d’avertissement lorsqu’un utilisateur français tente de s’y connecter. “Il faut faire cesser cette angoisse qui saisit nos concitoyens dans l’espace numérique, estime Jean-Noël Barrot qui souhaite garantir à tous les Français la cybersécurité”. “Pendant les événements internationaux, on voit typiquement les arnaques se multiplier”, a-t-il rappelé.

Quelle solution technique ?

Techniquement, aucune information n’a encore fuité sur la manière dont le gouvernement souhaite mettre en place son système. Plusieurs options sont possibles pour appliquer l’outil à l’échelle de l’Internet en France. Le gouvernement devrait se baser sur une liste de noms de domaine préalablement identifiés comme potentiellement frauduleux. Enfin, pour appliquer le blocage, la solution la plus simple serait de passer par un DNS “menteur”, comme pour les blocages administratifs. Les DNS des principaux fournisseurs d’accès à Internet pourraient pointer vers un serveur du gouvernement, qui afficherait ensuite une page web ou un message visant à alerter l’internaute.

D’après les explications de Jean-Noël Barrot, les sites visés ne devraient pas être totalement interdits. Après lecture du message, les internautes auraient le choix de poursuivre leur navigation sur le site s’ils le souhaitent. Le système potentiellement en place pourrait également s’avérer inefficace assez rapidement. Une fois un nom de domaine bloqué, les arnaqueurs pourraient en effet en réserver un nouveau. Le temps que le site soit à nouveau identifié, ajouté à la base de données, puis bloqué, de nombreuses victimes pourraient passer par pertes et profits.

En parallèle, la majorité travaille sur la création d’un “cyberscore”. À la manière du Nutri-score pour l’alimentation, cet indicateur préciserait à l’internaute “si les données personnelles ou de paiement qu’il va déposer sur ce site sont bien sécurisées”. Une pastille allant du vert au rouge devrait ainsi être apposée “pour les sites internet les plus consultés par les Français” avant la fin de l’année.

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