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Maroc: « Ce n’est pas possible ! », s’indignent des associations qui jugent les peines prononcées trop faibles

"Ce n’est pas possible !", s’indignent des associations qui jugent les peines prononcées trop faibles

Trois hommes ont été condamnés au Maroc pour avoir violé une petite fille de 11 ans. La peine de ces hommes, qui varie de 18 mois à deux ans de prison ferme, suscite la colère de nombreuses associations de défense des droits des femmes, qui réclament la révision du jugement. La victime, qui vient d’un petit village situé entre Rabat et Meknès, a été violée plusieurs fois en secret par trois voisins. Son calvaire ne s’est terminé qu’au moment où ses agresseurs se sont aperçus qu’elle était enceinte. L’affaire fait le tour du pays et suscite l’indignation de nombreuses associations qui demandent des sanctions plus sévères à l’égard des agresseurs d’enfants. Le code pénal marocain prévoit en effet des peines allant jusqu’à 20 ans de prison pour les viols sur mineurs. Les associations de défense des droits des femmes, qui ont pris en charge la petite fille, estiment que la condamnation n’est pas suffisante. Un procès en appel doit se dérouler le 6 avril devant la cour d’appel de Rabat, mais il sera probablement reporté à la demande de l’avocat de la partie civile. Le ministre de la Justice Abdellatif Ouahbi s’est dit « choqué » par cette décision, mais ses commentaires ont suscité l’indignation de l’association professionnelle des magistrats du Maroc, qui estime que sa déclaration a porté une atteinte grave à l’indépendance de la magistrature.

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