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Carey Price: 31 millions de raisons de ne pas annoncer sa retraite

Carey Price: 31 millions de raisons de ne pas annoncer sa retraite


Carey Price a parlé d’un miracle. Un retour au jeu pour le numéro 31 repose donc sur une intervention divine. On comprend le désir d’un athlète de s’accrocher à la moindre parcelle d’espoir, mais il y a aussi des enjeux économiques. 

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Price, tout comme Shea Weber, n’officialisera pas sa retraite en signant les documents de la LNH. S’il écrivait son nom au bas d’un bout de papier, le gardien de 35 ans renoncerait à une tonne d’argent.

On vous explique rapidement.

En 2022-2023, Price gagnera 7,75 millions (1 million en boni et 6,75 millions comme salaire annuel). Mais sur le plafond salarial de l’équipe, Price a une empreinte de 10,5 millions (la moyenne annuelle de son contrat).

Après cette saison, il lui restera trois autres années de son contrat de 8 ans et 84 millions qu’il avait paraphé au mois de juillet 2017. Pour les trois autres saisons, le gardien empochera 8,5 millions (2023-2024), et 7,5 millions pour les deux autres campagnes (2024-2025, 2025-2026).

Au total, Price sera donc plus riche de 31,25 millions d’ici la fin de son contrat lorsqu’on compte l’année en cours et les trois suivantes.

Au plan mathématique, l’agent de Price (Gerry Johansson) n’aura pas besoin d’un long discours pour convaincre son athlète de ne jamais parler du mot retraite officiellement.

C’est la même histoire avec Weber. Et c’était la même histoire dans le passé avec Chris Pronger.

Des implications pour le CH aussi

Advenant une retraite pour Price, le Canadien ressentirait aussi des répercussions. Oui, le salaire de Price disparaîtrait des livres comptables. Kent Hughes et Jeff Gorton auraient donc 10,5 millions de plus pour manœuvrer avec leur équipe.

Ce n’est toutefois pas si simple. Il y aurait une pénalité à payer pour rembourser une somme d’argent que le CH a épargné lors des dernières saisons.

Pour dépoussiérer ce dossier, il faut sortir une calculatrice. Et nous calculerons en fonction d’une retraite officielle de Price à partir de la prochaine saison (2023-2024).

À la fin de l’année actuelle, Price aura gagné 60,5 millions dans un espace de cinq saisons. Le CH lui aura versé ce salaire, mais sur la masse salariale de l’équipe, le gardien aura coûté 52,5 millions (10,5 millions x 5).

Le Tricolore a donc économisé sur sa masse salariale 8 millions. Cette somme d’argent, l’équipe devrait la rembourser. Il y aurait donc une pénalité à payer de 8 millions.

Comme le montant est plus bas que son salaire annuel moyen (10,5 millions), le Canadien pourrait rembourser cette somme en entier en une seule saison (2023-2024). Le CH hypothèquerait donc de 8 millions sa masse salariale pour un joueur à la retraite.



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