Un jardinier à la retraite avait puisé à diverses reprises dans la caisse de l’association culturelle qu’il dirigeait entre mars 2018 et novembre 2019. Il avait ainsi détourné plus de 6300 fr., dont au moins 5000 fr. à des fins privées. Une fois le pot aux roses découvert, l’association avait démis le voleur de sa fonction présidentielle et élu une femme à sa place. Rageur, le président déchu a décidé d’envoyer de nombreux courriers afin de salir la réputation de sa remplaçante, en Suisse mais aussi dans son pays d’origine.
Folle et droguée: c’est ainsi que le retraité décrivait sa rivale lors de cette campagne de dénigrement internationale. Il l’avait également accusée d’appartenir à une secte musulmane radicale présente dans leur pays d’origine, ou encore d’avoir corrompu des autorités. La justice neuchâteloise vient de le condamner par ordonnance pénale à 30 jours-amende à 30 francs avec sursis (soit 900 fr.). Le prévenu devra en outre verser 2500 fr. à l’association lésée à titre de réparation du dommage causé et s’acquitter des frais de la cause, qui se montent à 500 francs.