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BlackRock indique que ses clients achètent du Bitcoin pour se protéger contre une crise de la dette américaine.

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BLACKROCK DIT QUE LES CLIENTS ACHÈTENT DU BITCOIN POUR SE PROTÉGER CONTRE LA CRISE DE LA DETTE AMÉRICAINE

Selon les analystes du plus grand gestionnaire d’actifs au monde, BlackRock, le Bitcoin n’est ni un actif "risqué" ni un actif "sûr". Dans un document PowerPoint partagé mercredi, BlackRock a indiqué que ses clients considèrent largement le Bitcoin comme une assurance contre une éventuelle crise de la dette aux États-Unis. Ils ont noté que le Bitcoin avait "peu d’exposition fondamentale" aux variables macroéconomiques qui affectent les autres classes d’actifs, citant notamment son offre limitée, sa nature globale et sa facilité de transfert à travers les frontières.

Selon BlackRock, les inquiétudes croissantes aux États-Unis et à l’étranger concernant l’état des déficits et de la dette fédérale américaine ont renforcé l’attrait des actifs de réserve alternatifs comme protection contre d’éventuels événements futurs affectant le dollar américain. Cette tendance explique en partie l’intérêt institutionnel croissant pour le Bitcoin.

LE BITCOIN COMME UNE ALTERNATIVE MONÉTAIRE NON SOUVERAINE

BlackRock a publié un document de neuf pages affirmant que le Bitcoin est une "diversification unique" qui peut servir de couverture contre les risques fiscaux, monétaires et géopolitiques. Les auteurs du rapport ont décrit le Bitcoin comme une "alternative monétaire non souveraine" largement détachée des crises du système bancaire, des crises de la dette souveraine, de la dépréciation des devises et des perturbations géopolitiques. Ils estiment que l’adoption du Bitcoin augmentera proportionnellement aux préoccupations liées à ces événements de crise.

Malgré des années de discours sur le Bitcoin en tant qu’actif "décorrelé" et refuge sûr, la réalité récente ne reflète pas toujours cette vision. Depuis au moins 2020, le Bitcoin a souvent suivi de près Wall Street, en particulier les actions technologiques. En cas de "perturbations géopolitiques", le Bitcoin a connu des fluctuations, mais a réussi à se redresser après des périodes de baisse.

LE BITCOIN : UN ACTIF ENCORE IMMATURE

BlackRock attribue cette apparente contradiction à l’immaturité du Bitcoin en tant qu’actif, ainsi qu’à sa liquidité élevée par rapport à d’autres actifs moins liquides comme l’immobilier. Pour l’instant, BlackRock considère que le Bitcoin reste un actif "risqué" en raison de changements réglementaires et de son statut de technologie émergente. Ces risques, cependant, ne sont pas partagés par d’autres classes d’investissement.

Selon BlackRock, les cadres simples de "risque-on" et "risque-off" manquent de finesse pour être largement utiles. Le Bitcoin reste donc un actif volatile, mais qui continue d’attirer l’attention des investisseurs en tant que moyen de se protéger contre les crises potentielles.

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