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Accusés de nuire à la santé mentale des jeunes, les réseaux sociaux poursuivis en justice aux États-Unis

Accusés de nuire à la santé mentale des jeunes, les réseaux sociaux poursuivis en justice aux États-Unis



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Les réseaux sociaux sont-ils toxiques pour les adolescents ? C’est ce qu’allègue une plainte déposée par le district scolaire de la ville de Seattle (États-Unis) et relayée par Bloomberg. L’administration accuse Meta, Google, TikTok et Snapchat.

État d’urgence psychologique

Les jeunes élèves des écoles de Seattle ne peuvent plus être éduqués dans de bonnes conditions en raison de la toxicité des médias sociaux, affirme le district scolaire local. Les écoles publiques de cette ville de l’État de Washington évoquent une véritable crise provoquée par l’addiction aux plateformes et les contenus négatifs diffusés sur ces dernières. Elles pointent même une augmentation exceptionnelle du nombre de suicides et une hausse des visites aux urgences pour des motifs psychologiques.

Entre 2009 et 2019, il y a eu en moyenne un boom de 30 % du nombre d’élèves ayant déclaré se sentir “tristes ou désespérés presque tous les jours pendant deux semaines ou plus”, affirme la plainte déposée devant un tribunal fédéral. Le district compte plus de 100 écoles et accueille environ 50 000 enfants. Pour l’administration plaignante, les jeunes seraient plus facilement atteints par l’anxiété, la dépression, l’anorexie et le cyberharcèlement en consultant les réseaux sociaux.

Des contenus “trop souvent préjudiciables”

Face à cette problématique de santé publique, les écoles de Seattle devraient agir en embauchant des professionnels et en formant les enseignants. Un coût supplémentaire qu’elles souhaitent reporter sur les géants de la tech. Le district scolaire voudrait notamment qu’un juge constate les dommages collatéraux provoqués par les réseaux sociaux et décide de dommages et intérêts auprès des firmes incriminées.

Les réseaux sociaux ont “exploité avec succès les cerveaux vulnérables des jeunes en entraînant des dizaines de millions d’étudiants à travers le pays dans un cercle vicieux d’utilisation excessive et abusive des plateformes”, explique la plainte. Plus encore, les posts et vidéos sélectionnés par les algorithmes de recommandation seraient “trop souvent préjudiciables”.

Les familles aussi

Les plateformes en ligne sont déjà visées judiciairement par des familles qui les accusent d’avoir contribué au suicide de leur enfant. L’action intentée par Seattle serait toutefois la première d’un district scolaire.

Les géants du web ciblés n’ont pas manqué de réagir. “Nous avons beaucoup investi dans la création d’expériences sûres pour les enfants sur nos plateformes et avons mis en place des protections solides et des fonctionnalités dédiées pour donner la priorité à leur bien-être”, a déclaré Jose Castaneda, porte-parole de Google à Bloomberg.

De son côté, Snapchat dit “donner aux snapchatters confrontés à des problèmes de santé mentale des ressources pour les aider à faire face aux défis auxquels sont confrontés les jeunes d’aujourd’hui”. Meta et TikTok n’ont pas commenté l’affaire.

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