Le maire de ce petit village de 1.300 habitants, près de Douai dans le Nord, est à l’origine de la construction d’une mini centrale hydroélectrique, implantée sur le site d’un ancien moulin à eau. Une solution pour limiter la facture d’électricité en période d’inflation et qui rend la commune autosuffisante.
Pour éviter l’explosion des prix de l’énergie, certaines communes font preuve d’ingéniosité. Près de Douai, à Gœulzin, une mini centrale hydroélectrique a été implantée sur le site d’un ancien moulin à eau. Son maire a eu du flair, car l’équipement a été mis en service il y a deux ans, rendant le village autosuffisant. « Nous sommes sur le bras de déchargement de la rivière qui alimentait le moulin au XVIIème siècle », commence par expliquer Francis Fustin, le maire de Gœulzin.
Le moulin est aujourd’hui remplacé par une roue à eau activée par un débit de 600 litres par seconde, pour une production assurée de 100.000 kilowattheures par an, selon le maire. « L’électricité est prioritairement destinée la nuit à l’éclairage du village, pour une consommation d’environ 35.000 kilowattheures, et le jour aux besoins domestiques de la cantine, de la mairie, de l’école, de la bibliothèque », détaille-t-il.
« Pour dépenser moins, il fallait produire »
Et au vu du prix de l’électricité, c’est autant d’économie pour la petite commune de 1.300 habitants. « Je voulais dépenser moins au budget électrique et pour dépenser moins, il fallait produire. Dans un souci de ne pas augmenter les charges de la commune et donc les impôts de mes administrés », développe le maire.
Une démarche saluée par David, l’un des riverains de la petite centrale hydroélectrique. « C’est très original et pour la commune ça n’amène que du bien. Et comme ils ont mis un caisson en plus pour limiter le bruit – parce que ça faisait du bruit – je trouve ça bien », analyse-t-il. Avec les économies réalisées, l’investissement dans la centrale hydroélectrique est presque rentabilisé.
Près de Douai, à Gœulzin, une petite commune de 1.300 habitants, a trouvé une solution innovante pour limiter la facture d’électricité en période d’inflation : la construction d’une mini centrale hydroélectrique sur le site d’un ancien moulin à eau. Le maire de la ville, Francis Fustin, a eu l’idée de ce projet qui a été mis en service il y a deux ans. La centrale hydroélectrique permet à la commune d’être autosuffisante et de produire 100.000 kilowattheures par an, soit l’équivalent de la consommation électrique de 25 foyers.
Le maire a expliqué que la rivière alimentait un moulin au XVIIème siècle et qu’à présent, la commune utilise ce bras de déchargement pour produire de l’électricité en utilisant une roue à eau activée par un débit de 600 litres par seconde. Les économies que la commune réalise avec cette solution sont énormes. La priorité de cette électricité est donnée à l’éclairage public la nuit, avec une consommation d’environ 35.000 kilowattheures, et le jour aux besoins domestiques de la cantine, de la mairie, de l’école, de la bibliothèque.
Le maire a expliqué que sa motivation était de trouver une solution pour dépenser moins pour l’électricité et de produire de l’électricité pour éviter d’augmenter les charges de la commune et les impôts. Les riverains saluent cette initiative car ils voient les avantages apportés par cette mini centrale hydroélectrique. Le bruit généré par la centrale hydroélectrique a été limité grâce à l’installation d’un caisson supplémentaire. L’investissement dans la centrale hydroélectrique est presque rentabilisé grâce aux économies réalisées avec l’énergie produite par cette dernière.
La solution trouvée par la ville de Gœulzin montre que les petites communes peuvent trouver des solutions innovantes pour limiter leur facture d’électricité pendant cette période d’inflation. La construction d’une mini centrale hydroélectrique est une solution qui peut être reprise dans d’autres communes pour faire des économies importantes. En utilisant les ressources renouvelables, les communes peuvent encourager les populations à utiliser les énergies renouvelables et avoir une source d’énergie alternative.