Le Parti Québécois recevrait seulement 7% du budget de fonctionnement accordé aux partis d’opposition en plus de n’obtenir aucune représentation auprès du Bureau de l’Assemblée nationale, selon des données obtenues par TVA nouvelles.
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Les négociations se poursuivent afin de définir les rôles et les budgets qui seront accordés aux partis d’opposition à l’Assemblée nationale.
Pour l’instant, Québec solidaire et le Parti Québécois ne sont toujours pas officiellement reconnus comme des groupes parlementaires.
TVA nouvelles a appris que ces négociations avaient un goût amer pour le PQ. Selon les données qui sont sur la table, le PQ obtiendrait seulement 5 questions par cycle de 100 questions au Salon bleu.
Les solidaires en obtiendraient 25, alors que le PLQ profiterait des 70 autres.
En ce qui a trait au budget de fonctionnement, le portrait est sensiblement le même.
Les trois députés du Parti québécois auraient 495 267$ afin d’effectuer ses travaux parlementaires. De son côté, les 11 députés de QS profiteraient d’une somme de près de 2 millions $.
La grosse part du gâteau reviendrait aux 19 élus du Parti libéral avec un budget de 4,4 millions $, soit 65% de l’enveloppe.
Le graphique obtenu par TVA rappelle que les libéraux ont obtenu 32,36% des voix des partis d’opposition le 3 octobre dernier, alors que le PQ en a obtenu 32,89 % de ce vote.
C’est Québec solidaire qui en a gagné le plus avec 34,73%.
Compromis
Quelques minutes avant que ces données soient rendues publiques par TVA, le chef libéral Marc Tanguay a affirmé que les négociations entre les partis «vont bon train», à son entrée à la troisième et dernière journée du caucus présessionnel de son parti.
«Il est clair que le Parti québécois va finir avec quelque chose de plus que trois indépendants en terme notamment de droit de parole», a néanmoins assuré M. Tanguay.
Interrogé sur les ressources allouées au PQ, le député libéral André Fortin a pour sa part souligné que le parti de Paul St-Pierre Plamondon a trois députés et qu’il «y a lieu de se pencher sur les ressources qu’ils ont pour bien faire leur travail, et en même temps de voir comment ça peut être fait».
–Avec la collaboration de Gabriel Côté
