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Demeurer à Montréal est la priorité d’Anthony Calvillo

Demeurer à Montréal est la priorité d’Anthony Calvillo


Si Danny Maciocia offre le poste vacant d’entraîneur-chef des Alouettes à Anthony Calvillo, il a fort à parier que l’ancien quart-arrière l’acceptera. 

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L’homme de 50 ans a discuté de son futur pendant un généreux entretien téléphonique mercredi, lui qui s’était d’abord rendu disponible pour parler de la sortie de son livre intitulé «Le passeur».Le nom de Calvillo est régulièrement évoqué dans les discussions concernant l’identité du nouvel entraîneur-chef des «Moineaux». Maciocia, le directeur général des «Als», a souvent dit qu’il voulait trouver son homme rapidement après la fin de la saison des siens et qu’il y avait de bons candidats à l’interne.

Calvillo a œuvré comme instructeur des quarts-arrière des Alouettes lors de la dernière campagne. Il avait cependant un rôle beaucoup plus important que ce titre laisse présager. En effet, c’est lui qui appelait les jeux offensifs depuis le congédiement du pilote Khari Jones et la prise du poste sur une base intérimaire par Maciocia.

«Mon contrat se termine prochainement, a révélé Calvillo. Je devrai discuter de beaucoup de choses avec Danny dans les prochaines semaines.»

«Je suis ouvert à n’importe quelle discussion. Ce que je sais, c’est que je veux demeurer à Montréal. Je veux vivre sous mon toit avec ma famille et travailler dans cette ville. C’est mon objectif principal.»

À mots couverts, il confirme qu’il s’engagera dans le processus d’embauche si son patron souhaite qu’il y participe.

Dans sa ville

Calvillo n’a jamais caché qu’il aimerait être entraîneur-chef dans la Ligue canadienne de football (LCF) un jour. C’est cependant l’aspect familial qui semble prioritaire dans l’esprit de celui ayant gagné trois matchs de la Coupe Grey comme pivot des Alouettes.

«J’ai déjà été loin de ma famille et je ne veux pas revivre ça. Je comprends aussi que ça fait partie des risques de mon métier. Je me répète, mais je ferai tout en mon possible pour rester dans ma ville.»

Pendant la saison 2018, Calvillo a fait le saut chez les Argonauts de Toronto après avoir passé trois années dans le groupe d’entraîneurs des «Als». Il a aimé apprendre sous la gouverne de Marc Trestman, mais il a trouvé très difficile l’impossibilité de ne pas partager le quotidien de son épouse et de ses deux filles qui étaient demeurées à Montréal.

«Je veux simplement être un entraîneur», a lâché Calvillo, confirmant par le fait même qu’il serait très ouvert à l’idée de continuer son association avec le club montréalais comme coordonnateur sous la gouverne d’un autre entraîneur-chef.

Inspiré

Pour revenir au livre qu’il a concocté avec l’autrice Joanie Godin, Calvillo a décidé de se lancer dans cette nouvelle aventure après être allé à la rencontre du public.

«Je fais beaucoup de conférences où je raconte mon histoire. Les gens me disent souvent merci pour mon partage et mentionnent que cela les a aidés dans leurs propres épreuves. Avec le livre, je voulais faire ça à une plus grande échelle», a exprimé l’homme ayant appris le français dans les dernières années.

«Ça ne parle pas seulement sur mes accomplissements sur les terrains de football. Il y a de longs passages sur les obstacles que j’ai franchis en grandissant dans une maison où il y avait de la violence conjugale.»

Calvillo aborde aussi les moments où son épouse et lui ont dû faire face à des cancers.

«J’espère que les lecteurs pourront s’identifier à un élément qui se retrouve dans le livre et que cela créera de l’inspiration ou de l’espoir. C’est vraiment pour ça que j’ai décidé de faire un bouquin!»



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