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Martin St-Louis aura une décision difficile à prendre au retour de Joel Edmundson


Joel Edmundson et Joel Armia portaient encore un gilet bleu foncé, interdisant les contacts, lors de l’entraînement du Canadien ce mercredi. Malgré cette mauvaise couleur de chandail, les deux Joel ont fait un pas de plus vers un retour au jeu en sautant dans l’avion en direction de Buffalo. 

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Le défenseur Joel Edmundson, en action ici en avril dernier, n’a pas enfilé l’uniforme bleu, blanc et rouge lors des matchs préparatoires ni réguliers.

Photo d’archives, Martin Chevalier

Le défenseur Joel Edmundson, en action ici en avril dernier, n’a pas enfilé l’uniforme bleu, blanc et rouge lors des matchs préparatoires ni réguliers.

Au lendemain d’un deuxième revers d’affilée sur la glace du Centre Bell, une défaite de 3 à 1 contre le Wild du Minnesota, le Tricolore a choisi de partir pour un long voyage de quatre rencontres avec seulement six défenseurs en santé.

Corey Schueneman a reçu son billet pour Laval en matinée. Si Kent Hughes s’est permis de renvoyer un arrière dans la Ligue américaine, c’est que le directeur général doit avoir l’assurance d’un retour au jeu plus que prochain dans le cas d’Edmundson. 

Incommodé par un malaise au dos, celui-ci n’a pas endossé l’uniforme du CH pour les huit matchs préparatoires et les sept premières parties du calendrier. 

Qui écopera ?

S’il n’a pas eu à déplacer une seule pièce de son casse-tête à la ligne bleue en ce début de saison, l’entraîneur-chef Martin St-Louis aura besoin de retrancher un de ses défenseurs pour faire une place à Edmundson. Il y a trois candidats logiques pour ce rôle ingrat : Johnathan Kovacevic, Arber Xhekaj ou Chris Wideman. 


Photo d’archives, Martin Chevalier

« Avec Joel qui s’en vient, il s’agira d’un bel ajout pour nous, a indiqué Stéphane Robidas, l’instructeur des défenseurs chez le CH. Il y a un joueur qui écopera de cette situation. Mais pour savoir qui sautera son tour, c’est plus une question pour Martin. » 

À moins d’une surprise, le Tricolore misera encore sur le même groupe de six arrières face aux Sabres, mais Edmundson pourrait renouer avec l’action contre les Blues, samedi, à St. Louis. Gagnant de la coupe Stanley en 2019, le gros défenseur a joué ses quatre premières saisons dans la LNH au Missouri. 

Pas encore le feu vert 

Absent pour les deux derniers matchs en raison d’une blessure au haut du corps, Juraj Slafkovsky a participé à l’entraînement matinal sans aucune limitation.  


Photo d’archives, Martin Chevalier

« Je me sentais vraiment bien », a simplement dit la recrue dans le vestiaire de l’équipe en détachant ses patins. 

Le CH a toutefois précisé avant son départ pour la ville de Gilbert Perreault qu’il n’a toujours pas reçu le feu vert des médecins pour un retour au jeu. 

Juraj « volait sur la glace »

« Juraj volait sur la glace aujourd’hui, tu voyais qu’il était heureux de revenir avec l’équipe, a noté Xhekaj. Il n’était pas heureux de s’absenter lors des derniers matchs. »

« C’était génial de revoir Juraj, a renchéri Jordan Harris. Il y a toujours plus d’énergie avec lui sur la patinoire. Je trouvais qu’il était très solide à l’entraînement. C’est prometteur pour un retour au jeu. »

La nouvelle réalité de Xhekaj

Il y a Slafkovsky. Il y a Kaiden Guhle. Mais il y a aussi Xhekaj qui gagne rapidement le cœur des partisans à Montréal. Jamais repêché, le défenseur de 21 ans a fait le saut directement de la Ligue junior de l’Ontario (OHL) à la LNH. 


Photo d’archives, Martin Chevalier

À ses premiers pas avec le CH, Xhekaj a accentué sa réputation de « Shérif », son surnom dans la OHL en gagnant un combat contre Zack Kassian, des Coyotes de l’Arizona, avec une facilité déconcertante. Il a marqué son premier but dans la LNH au match suivant contre les Stars de Dallas.  

« C’est juste le début pour moi, a-t-il répliqué quand on lui a parlé de son évolution rapide. Je suis jeune, j’apprends et je veux m’améliorer tous les jours, comme je le faisais dans le junior. »

Les gens le reconnaissent 

À l’extérieur de la glace, Xhekaj découvre également la réalité d’un joueur de la LNH dans un marché comme Montréal. 

« Je trouve ça spécial, je commence à me faire reconnaître par les partisans, a-t-il dit. J’aime ça, surtout quand les enfants viennent me voir. Il y a des personnes qui me klaxonnent quand je marche dans les rues de Montréal. C’est assez cool comme sentiment. Mais je dois m’habituer. Quand une personne me regarde, j’ai comme réflexe de croire qu’elle me dévisage ! C’est juste qu’elle me reconnaît. »



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