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L’Exécutif désire engager des études afin que d’ici 2030, les TPG puissent relier différentes zones périphériques sans être obligés de passer par la ville.
Constatant qu’à l’heure actuelle, «près d’un quart des déplacements n’ont pas pour destination finale ou pour origine le centre-ville», mais que le réseau actuel de transports collectifs implique «un passage quasi systématique par l’hypercentre», le Conseil d’Etat désire développer les «axes tangentiels». Bref, il ne veut plus se contenter d’un réseau en étoile qui provoque une inutile saturation de la cité. Dans cette optique, il a déposé ce mercredi au Grand Conseil un projet de loi ouvrant un crédit d’étude de 25 millions de francs afin de penser ces nouvelles voies de transport public.
L’Exécutif a notamment identifié trois axes évitant le centre à renforcer prioritairement: celui entre l’aéroport et la zone industrielle de Plan-les-Ouates; celui entre Meyrin et la route de Chancy; et celui entre la Cité d’Onex et Lancy-Pont-Rouge. Le crédit d’étude doit permettre de réaliser l’ensemble des études préliminaires nécessaires pour solliciter un cofinancement auprès de la Confédération.
