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Oriane Sarrasin s’était insurgée contre la participation des écoles aux traditionnelles fêtes de tir, estimant que les femmes n’ont qu’un rôle de faire-valoir dans ces manifestations. Cela lui a valu des menaces.
La députée vaudoise Oriane Sarrasin envisage de porter plainte. Après son interpellation au Grand Conseil la semaine dernière remettant en cause la participation des écoles aux traditionnelles fêtes de tir, qu’elle juge sexistes, la socialiste a été submergée par des centaines de messages haineux sur les réseaux sociaux. «C’est violent, on m’attaque sur mon physique, ma vie sexuelle, ma santé mentale, même mes parents», explique Oriane Sarrasin dans «Le Temps».
«Certains propos représentent possiblement des infractions pénales, comme la menace», commente le conseiller national vert Raphaël Mahaim, qui lui a apporté son soutien, tout comme le Parti socialiste vaudois, qui dénonce toutes «les attaques dégradantes et sexistes». Même son de cloche du côté du député PLR Patrick Simonin, qui, même s’il ne partage pas l’avis d’Oriane Sarrasin sur ces fêtes villageoises populaires, regrette ces «insultes» qui n’ont pas «leur place dans le débat public».
