Marlène Schiappa annonce, ce jeudi, la création d’une formation d’écoute des victimes de violences sexistes et sexuelles au sein du parti présidentiel.
Renaissance s’engage contre les violences sexuelles et sexistes. Après les polémiques autour des députés Julien Bayou et Adrien Quatennens de la Nupes, tout deux accusés de violences sur des femmes ces dernières semaines, le parti de la majorité veut montrer patte blanche.
C’est Marlène Schiappa, secrétaire d’État à l’Économie sociale et solidaire et de la Vie associative qui annonce la création d’une nouvelle structure au sein de Renaissance, chez nos confrères du Parisien. Elle en sera la dirigeante.
« Le parti présidentiel se dote de nouveaux statuts, dans lesquels est prévue une structure indépendante qui va s’appeler Prévention Écoute Action (Péa) », explique celle qui vient d’être désignée ce jeudi à la tête de cette formation.
« Pas un parti de justice expéditive »
Cette nouvelle structure sera composée de neuf membres, dont un membres des Jeunes avec Macron et cinq personnes sans aucune fonction exécutive « ni référent, ni élus, ni ministre », détaille-t-elle dans les colonnes du Parisien.
Côté fonctionnement, l’ancienne secrétaire d’État à l’égalité homme-femme veut « une structure qui ne consiste ni à couper des têtes arbitrairement ni à étouffer des affaires », et souhaite en revanche « apporter des réponses construites ».
Elle tacle les partis EELV et La France insoumise au regard des dernières polémiques, « les cellules de ces partis sont des échecs et je le déplore ». Elle assure ainsi que « pour ce qui concerne Renaissance, nous ne sommes pas un parti de justice expéditive, de procès staliniens ».
« Nous faisons le choix d’une structure indépendante sérieuse », poursuit-elle tout en affirmant qu’elle sera « indépendante ».