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Viol lors d’une fête, “comportements déplacés”: de nouvelles accusations contre la principale organisation patronale britannique



Des femmes travaillant pour la Confédération des industries britanniques (CBI) témoignent avoir été agressées sexuellement et même violées par des dirigeants de cette organisation. C’est ce que révèle une enquête menée par le quotidien The Guardian. Les femmes ont souhaité garder l’anonymat mais ont décrit des situations de harcèlement, de commentaires inappropriés, de propositions sexuelles et de violences verbales et physiques.

Ces témoignages ont suscité des réactions de la part de l’ensemble des partis politiques du Royaume-Uni ainsi que de la CBI elle-même. Les dirigeants de la CBI ont mis en place une cellule de soutien pour les employés victimes de harcèlement ainsi qu’une enquête interne visant à clarifier les faits allégués. « Nous prenons très au sérieux les préoccupations soulevées par ces témoignages et nous avons mis en place des mesures pour soutenir les personnes concernées », a déclaré un porte-parole de la CBI.

L’enquête du Guardian survient quelques mois seulement après les révélations d’un autre scandale de harcèlement sexuel dans l’univers politique britannique. En effet, en octobre 2017, le journal avait révélé les méfaits commis par le député travailliste Kelvin Hopkins. Ces scandales ont mis en lumière les difficultés pour les femmes, dans de nombreuses organisations, à dénoncer les comportements et les violences sexistes.

CBI est la principale organisation patronale du Royaume-Uni, représentant plus de 190 000 entreprises. Elle annonce la mise en place d’un plan d’action dédié à la création d’un environnement de travail sain et respectueux des femmes. La CBI a également invité les entreprises affiliées à suivre cet exemple et à mettre en place des politiques de prévention du harcèlement.

En fin de compte, l’enquête menée par The Guardian souligne la nécessité pour les entreprises et les organisations d’adopter des politiques visant à lutter contre le harcèlement sexuel et les violences sexistes. Mais également de mettre en place des procédures de recueil et de traitement des plaintes qui tiennent compte des réalités vécues par les femmes. Des mesures qui, si elles sont mises en œuvre efficacement, peuvent permettre aux femmes de travailler sans subir de violences sexistes dans l’exercice de leur métier.

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