Malgré une amélioration générale de la situation, plus de 20 % des stations-service rencontraient encore des difficultés d’approvisionnement en carburants dans vingt-cinq départements mercredi 26 octobre, selon des données officielles analysées par l’Agence France-Presse. La région parisienne est particulièrement touchée.
Alors que la grève de salariés de raffineries ne touche plus que deux sites de TotalEnergies, en Normandie et dans le Rhône, quelque 14,5 % des stations-service au niveau national manquaient encore d’au moins un type de carburant (essence ou gazole), contre 21 % lundi, sur un échantillon de stations qui en servaient le 20 septembre dernier, avant le mouvement de grève.
Environ 10 % des stations ne vendaient aucun carburant – le chiffre est en recul de 3 points depuis le début de semaine –, selon des données disponibles à 9 h 45 mercredi sur le site Prix-carburants.gouv.fr portant sur environ 9 900 points de vente.
Une station sur trois à sec à Paris
La situation reste plus tendue en région parisienne : 62 % des stations sont affectées par le manque d’au moins un carburant dans les Hauts-de-Seine, 50 % à Paris, 46 % dans le Val-de-Marne et 42 % en Seine-Saint-Denis. C’est dans l’Yonne que le taux de rupture totale est le plus élevé, 34 % des stations n’y servant ni gazole ni essence.
A Paris, un tiers des stations est complètement à sec, contre 16 % dans les Hauts-de-Seine et un cinquième dans les autres départements de la petite couronne de la capitale. Dans le Val-d’Oise, 21 % des stations ne vendaient aucun carburant.
La situation s’est nettement améliorée en revanche dans le Puy-de-Dôme, département le plus touché en début de semaine avec 58 % de stations en pénurie partielle ou totale et qui est désormais le huitième le plus touché, 37 % de ses stations manquant d’au moins un carburant.