Une jeune femme âgée de 34 ans est décédée ce dimanche après une intervention de chirurgie esthétique.
Une Espagnole âgée de 34 ans est décédée ce dimanche après une intervention chirurgicale. Depuis la fin du mois d’avril, la jeune femme était plongée dans un coma après une infection lors d’une chirurgie esthétique. Elle est morte ce dimanche matin, selon le journal espagnol Diario de Navarra.
C’est dans la clinique du Centre européen médical esthétique (Ceme) à Madrid où la patiente, originaire de Palma de Majorque, a subi une intervention dont la nature n’est pas précisée et est sortie. Mais quelques jours après, elle a souffert d’une infection grave et a été admise à l’hôpital de La Paz. L’équipe médicale de l’hôpital l’a ensuite plongé dans le coma.
« Consternation et chagrin »
L’avocate de la famille de la jeune femme, Mar de La Loma a fait part « de la consternation et du chagrin » de son compagnon Daniel et de ses proches. Elle a précisé qu’il fallait « plus que jamais mener une enquête rigoureuse sur les pratiques de la clinique. Pas tant ce qui s’est passé dans la salle d’opération que les procédures post-opératoires effectuées » et que d’autres patients pouvaient avoir été victimes de la même infection.
Le 46e tribunal d’instruction de Madrid a ouvert une enquête contre deux médecins et contre la clinique pour délit de blessure par négligence. « Nous considérons qu’il y a trop de coïncidences aux conséquences fatales. Il doit y avoir une enquête et ils doivent payer pour cela », fait savoir l’avocate.
« Aucune violation dans l’obligation médicale »
La clinique de Ceme a exprimé ses regrets suite au décès de la patiente, selon le journal espagnol. La direction a également rappelé qu’un rapport avait rendu au tribunal d’instruction concluant « qu’aucune violation dans l’obligation médicale ne peut être déduite chez les professionnels de santé qui se sont occupés de la patiente ».
La patiente aurait souffert d’une complication infectieuse exceptionnelle appelée fasciite nécrosante après une chirurgie plastique, et dont la bactérie « n’est pas transmise à l’hôpital ou par le personnel soignant mais provient du microbiote du patient ».
Par ailleurs, le rapport précise que le diagnostic « peut être difficile dans les premières heures ou premiers jours de sa présentation ». Lorsque « des signes d’atteinte générale ont été détectés, elle a été transférée dans un centre plus complexe », précise le rapport.