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Une enquête du Sénat révèle que BMW, Jaguar et VW ont importé des pièces interdites en provenance du Xinjiang.

IMPORTATION DE PIÈCES BANNIES DE XINJIANG PAR BMW, JAGUAR ET VW – ENQUÊTE SÉNATORIALE

Le rapport du Sénat américain a révélé que les constructeurs automobiles BMW, Jaguar Land Rover (JLR) et Volkswagen (VW) ont utilisé des pièces fabriquées par un fournisseur figurant sur une liste d’entreprises interdites en raison de liens présumés avec le travail forcé chinois. Selon le rapport, au moins 8 000 voitures BMW Mini Cooper ont été importées aux États-Unis avec des composants de la société chinoise bannie Sichuan Jingweida Technology Group (JWD). Cette révélation met en lumière les déficiences des mécanismes d’autorégulation des constructeurs automobiles, comme le souligne le sénateur démocrate Ron Wyden.

IMPORTATION DE PIÈCES CONTROVERSÉES PAR LES CONSTRUCTEURS AUTOMOBILES

Jaguar Land Rover a déclaré qu’elle prenait au sérieux les questions de droits de l’homme et de travail forcé, mettant en place un programme actif de protection des droits de l’homme et de lutte contre l’esclavage. Cependant, BMW et VW n’ont pas encore répondu aux demandes de commentaires. Le sénateur Wyden a appelé les Douanes et la Protection des Frontières des États-Unis à renforcer les mesures d’application et à lutter contre les entreprises qui alimentent l’utilisation honteuse du travail forcé en Chine. Il a souligné que Jaguar Land Rover avait importé des pièces de rechange comprenant des composants de JWD après son inscription sur la liste des interdictions.

LÉGISLATION CONTRE LE TRAVAIL FORCÉ ET RÉPONSES DES CONSTRUCTEURS AUTOMOBILES

En février, Volkswagen a indiqué que des milliers de ses véhicules, y compris des Porsche et des Bentley, avaient été retenus par les autorités en raison de la présence d’un composant violant les lois américaines contre le travail forcé. La société avait informé volontairement les autorités douanières de ce problème. Le Congrès a adopté la loi de prévention du travail forcé des Ouïghours (UFLPA) en 2021, visant à empêcher l’importation de biens en provenance de la région du Xinjiang, présumés être fabriqués par des personnes de la minorité ouïghoure dans des conditions de travail forcées. JWD a été ajoutée à la Liste des Entités UFLPA en décembre 2023, ce qui signifie que ses produits sont présumés être fabriqués avec du travail forcé.

DÉNÉGATION DES AUTORITÉS CHINOISES ET RÉACTIONS

La Chine a été accusée de détenir plus d’un million d’ouïghours au Xinjiang contre leur gré au cours des dernières années. Les autorités chinoises ont nié toute allégation d’abus des droits de l’homme au Xinjiang. Le porte-parole du ministère des Affaires étrangères chinois, Wang Wenbin, a qualifié la loi américaine de prévention du travail forcé des Ouïghours de mesure visant à créer du chômage, s’opposant fermement à celle-ci. Il a assuré que la Chine prendrait des mesures pour défendre résolument les droits et intérêts légitimes des entreprises chinoises.

Pour plus d’informations, consultez le rapport du Comité des Finances du Sénat et la loi de prévention du travail forcé des Ouïghours.

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