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Une centaine de livreurs de repas à domicile manifestent à Paris

Une centaine de livreurs de repas à domicile manifestent à Paris



Une centaine de livreurs travaillant pour des societes de livraison de repas a domicile ont manifeste a velo et a scooter samedi dans Paris 1492601

A Paris, des livreurs de repas à domicile manifestent pour réclamer de meilleures rémunérations et la reconnaissance du statut de salarié

Une centaine de livreurs travaillant pour des sociétés de livraison de repas à domicile ont manifesté à vélo et à scooter samedi dans Paris pour réclamer de meilleures conditions de travail, la régularisation des travailleurs sans papiers et la reconnaissance du statut de salarié.

« Nous manifestons d’abord parce que nous sommes mal payés », explique à l’AFP Souleymane, un Ivoirien de 30 ans qui dit gagner environ 300 euros par semaine pour des journées de travail de 14 heures.

Sa situation comme celle de beaucoup d’autres autour de lui est dénoncée par un tract de la Confédération Nationale des Travailleurs – Solidarité ouvrière (CNT-SO) distribué peu avant le départ de la manifestation, place de la République, avec ce slogan: « Stop à l’exploitation numérique ».

« Nos tarifs doivent augmenter avec une rémunération minimale garantie égale au smic horaire », y est-il écrit.

La situation la plus précaire parmi les livreurs revient aux travailleurs sans papiers, contraints de louer des comptes ouverts sous une autre identité.

60.000 livreurs actifs en France

Ceux-ci sont à la merci d’une déconnexion soudaine de la part des plateformes. Ainsi début septembre Uber Eats a annoncé avoir déconnecté 2.500 comptes identifiés comme frauduleux parmi ses quelques 60.000 livreurs actifs en France.

La reconnaissance du statut de salarié de ces travailleurs, réclamée entre autres par CNT-SO, aurait « une incidence sur leur capacité à être régularisés en France », explique à l’AFP Etienne Deschamps, un de ses représentants.

En attendant, M. Deschamps demande aux pouvoirs publics d’autoriser les préfectures à accepter les dossiers de régularisation sur présentation de factures et non de bulletins de salaires, les livreurs n’en ayant pas, relevant du statut d’indépendants.

Les syndicats Sud Commerces, la CNT-SO et le Clap avaient déjà interpellé le gouvernement le 19 septembre afin qu’il facilite la régularisation administrative, encadré par une circulaire dite « circulaire Valls » datant de 2012.

Une manifestation sur le même thème, partant de la place de la République jusqu’au siège français de la firme américaine Uber Eats, s’était par ailleurs tenue le 12 septembre.

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