Un hélicoptère militaire japonais transportant 10 personnes s’est écrasé dans la mer au large de la côte de Miyako Island, dans le sud du Japon, jeudi dernier. Les équipes de secours ont depuis cherché des survivants, mais jusqu’à présent, aucun n’a été trouvé. Les personnes à bord de l’hélicoptère comprenaient deux pilotes, deux mécaniciens et six passagers, dont le lieutenant général Yuchi Sakamoto, un commandant supérieur des forces terrestres d’autodéfense japonaises. Le ministre de la Défense Yasukazu Hamada a déclaré que le gouvernement fera tout son possible pour sauver les vies humaines.
L’armée a déployé toutes les ressources disponibles pour tenter de retrouver les membres d’équipage disparus, dont des équipes de plongeurs et plusieurs navires de recherche. Les recherches de sauvetage se poursuivent en collaboration avec la garde côtière japonaise.
Des parties de l’hélicoptère ont été découvertes dans l’océan et retrouvées au nord de l’île d’Irabu. Entre autres objets récupérés, on trouve une fenêtre, une porte avec l’inscription « Force d’autodéfense terrestre » ainsi qu’une pale de rotor.
L’hélicoptère, un UH-60JA, est un appareil polyvalent basé sur les hélicoptères Black Hawk de l’armée américaine, fabriqué par Mitsubishi Heavy Industries. Si aucun survivant n’est récupéré, l’accident sera le plus meurtrier de ce type depuis 1995.
En effet, la dernière fois qu’au moins 10 personnes ont été perdues dans un accident d’aviation militaire japonais remonte au 21 février 1995, lorsque l’hydravion des forces d’autodéfense maritimes s’est écrasé à Okinawa, selon la base de données de la sécurité aérienne. Les internautes se souviennent également de l’accident du 26 avril 1983, lorsqu’un hydravion s’est écrasé lors d’un entraînement pour un spectacle aérien à Iwakuni, tuant 11 personnes. Une semaine auparavant, le 14 avril, deux transports de l’armée de l’air sont entrés en collision alors qu’ils volaient en formation, faisant 14 morts an Ise Bay.