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Solutions recherchées | Le Journal de Montréal

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Le premier trio du Canadien roule à plein régime. Nick Suzuki, Cole Caufield et Kirby Dach ont ajouté pas moins de 12 points à leur fiche personnelle au cours des trois derniers matchs. Ils ont participé à six des sept buts des leurs, étant toutefois abandonnés par les autres attaquants. Résultat ? Trois défaites. 

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Pour se sortir d’impasse, les joueurs du Tricolore sont lucides : ils doivent appuyer leur première unité et faire bouger les cordages. Reste à trouver des solutions pour y parvenir.

« Les autres gars doivent se lever, on ne peut pas gagner avec juste un trio, a soutenu Sean Monahan, lundi, au terme d’un long entraînement à Brossard. Il faut trouver une façon de mettre la rondelle dans le filet. Notre avantage numérique va mieux, alors il faut bâtir sur ça. La chimie commence à s’installer. »

De la patience

Mais la chimie, ça n’apparaît pas comme par magie. Il faut de la patience. De plus, les changements aux unités sont nombreux avec 14 attaquants presque toujours disponibles.

« C’est sûr que ç’a rapport [avec le manque de production], a convenu Jonathan Drouin. Quand des joueurs jouent ensemble depuis 4-5 ans, c’est différent d’une semaine ou 2-3 matchs. »

« Le premier trio va super bien, il crée beaucoup d’opportunités et marque beaucoup de buts. Faut vraiment l’aider. Ça va aller avec le temps. Il y a beaucoup de nouveaux joueurs, de nouveaux trios. […] Il faut trouver une façon de produire, que ça soit avec un coéquipier avec qui tu joues depuis cinq ans ou une semaine », a poursuivi le Québécois, qui n’a toujours pas fait scintiller la lumière rouge cette saison.

Afin d’aider ses troupiers, Martin St-Louis aimerait bien leur offrir un peu de stabilité.

« Peut-être leur donner un peu plus de continuité avec les mêmes gars, pour avoir une chance de créer une chimie. Avec les gars qui rentrent et qui sortent du line up, ça change un peu les trios. Est-ce que ça amène plus de stress pour certains joueurs ? Est-ce que ça leur fait squeezer le bâton un peu plus ? » s’est questionné l’entraîneur-chef.


Cole Caufield et Nick Suzuki ont fait leur large part depuis le début de la saison. Ils auront maintenant besoin du soutien des joueurs des autres trios.

Photo d’archives

Cole Caufield et Nick Suzuki ont fait leur large part depuis le début de la saison. Ils auront maintenant besoin du soutien des joueurs des autres trios.

Avec fougue

Caufield et Suzuki jouent avec fougue et utilisent leur vitesse pour se frayer un chemin en zone ennemie. Ils montrent l’exemple soir après soir.

« Ils sont des joueurs spéciaux qui réalisent des choses spéciales. Tout le monde doit s’inspirer d’eux », a reconnu Brendan Gallagher.

« Tout le monde doit contribuer et ajouter des points au tableau. C’est une question de confiance et d’opportunités », a-t-il enchaîné.

Gallagher est d’ailleurs l’un de ceux qui pourraient ajouter leur grain de sel à l’offensive plus souvent, lui qui n’a que trois points en 12 affrontements.

« Depuis le début de l’année, si tu regardes les chances dont “Gally” fait partie, que ce soit un lancer, un rebond, c’est assez élevé. Selon ce que les datas nous disent, il devrait avoir plus de production. Est-ce que c’est de la malchance ? Est-ce qu’il rate ses chances ? » a avancé St-Louis, mentionnant que les intentions de son numéro 11 sont très bonnes.

Au deuxième match du calendrier régulier, les jeunes défenseurs du Canadien avaient peut-être été surpris par la vitesse et l’échec avant des Red Wings, dans une défaite de 3 à 0. 

Mieux organisés

Detroit, qui devra se passer de l’attaquant Filip Zadina, blessé à une jambe, avait cependant marqué deux fois dans un filet désert.

« On a plus de répétitions, a assuré St-Louis. Les gars n’ont pas juste un match dans la Ligue nationale, mais plutôt une dizaine. Comme équipe, on est plus préparés, mieux organisés. »

« Detroit a une équipe qui s’est beaucoup améliorée depuis la saison passée, a renchéri Jake Evans. C’est un club agressif, lourd, qui lance souvent. Nous voulons offrir une meilleure opposition [que celle du 14 octobre au Little Caesars Arena]. »

Même si le mot « patience » fait partie du vocabulaire de cette campagne 2022-2023 du CH, une petite victoire ferait grandement du bien après trois revers consécutifs.



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