Qui est Carlos Martens Bilongo, le député la France insoumise qui s’est dit injurié jeudi dernier par son confrère du Rassemblement national, Grégoire de Fournas ? Sur une vidéo publiée ce week-end sur les réseaux sociaux, Carlos Bilongo apparaît aux côtés de Nabil Koskossi, l’organisateur d’une manifestation pro palestinienne à Paris en 2014.
Son nom a fait la Une de l’actualité ces derniers jours : Carlos Martens Bilongo. Le député la France insoumise (LFI) du Val-d’Oise a été visé jeudi par des propos jugés « racistes » du député Rassemblement national (RN) Grégoire de Fournas. Ce dernier a été sanctionné par deux semaines d’exclusion à l’Assemblée nationale et a vu son indemnité parlementaire divisée par deux pendant deux mois. Ce week-end, de nouvelles révélations ont surgi sur le député Insoumis.
Carlos Bilongo a fréquenté l’organisateur d’une manifestation antisémite
Professeur d’économie de formation, à 31 ans, Carlos Martens Bilongo est devenu député en juin 2022 lors de la vague mélenchoniste. Ce week-end, son ancien opposant et ancien maire de Sarcelles, François Pupponi, révèle une vidéo, lui étant adressée, dans laquelle on le voit en compagnie de son ami Nabil Koskossy, organisateur d’une manifestation qui a dégénéré en émeute antisémite à Sarcelles en 2014. À l’époque, des magasins appartenant à des Juifs ont été incendiés, accompagnés de slogans antisémites.
Pour être le plus complet, je vous remets la vidéo de Carlos Bilongo avec Nabil Koskossy, l’organisateur de la manifestation qui a dégénéré en émeute #antisémite à #Sarcelles en juillet 2014. pic.twitter.com/MnCN7ZfXuL
— François Pupponi (@fpupponi) November 5, 2022
D’anciennes photos du député insoumis soutenant l’association Millî Görüs ont resurgi. Cette association, pilotée par le président turc, qui vise à implanter l’islam politique en Europe a été qualifiée de « contraire aux valeurs de la République » par Gabriel Attal. Dernière ombre au tableau : Carlos Martens Bilongo a reçu le soutien en juin dernier de la mosquée de Villiers-le-Bel, dans laquelle officiait l’imam Luqman Haider, condamné par le tribunal de Pontoise, à 18 mois de prison et à une interdiction définitive du territoire français pour apologie du terrorisme.