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L’intersyndicale a appelé à une nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites, celle-ci se tiendra ce jeudi 6 avril. Il s’agit de la onzième depuis le début du mouvement il y a trois mois. Transports en commun, aviation, fret, ou encore Éducation nationale… la France va à nouveau tourner au ralenti et la note commence à être salée.
L’économie française n’est pas à genoux comme en rêvaient certains membres de la CGT, mais l’addition des journées de mobilisation interprofessionnelle et des grèves reconductibles dans l’énergie ou les transports coûte cher. Selon l’économiste Marc Touati, le coût de l’ensemble de ces grèves est estimé à quatre à cinq milliards d’euros. De plus, ces mouvements ont un coût indirect sur l’image et la crédibilité de l’économie française.
25 millions d’euros de pertes pour la SNCF par jour de grève
Parmi les secteurs les plus touchés, il y a les transports. D’après les informations d’Europe 1, la SNCF perd 25 millions d’euros par jour de grève. Lors d’une mobilisation, l’entreprise doit rembourser des centaines de billets et même verser des compensations, comme cela a été le cas lors des grèves des contrôleurs en décembre dernier. Les 17 jours de grève fin 2019, pour s’opposer déjà à une réforme des retraites, avaient coûté un milliard d’euros à la SNCF.
À la RATP, la facture s’élèverait à 3 millions d’euros. L’activité des entreprises et des commerces tourne aussi au ralenti, particulièrement à Paris, épicentre de la contestation. Selon le MEDEF, plus de six entreprises sur dix voient leur chiffre d’affaires baisser en raison de la grève.
L’intersyndicale a appelé à une nouvelle journée de mobilisation contre la réforme des retraites le jeudi 6 avril, qui sera la onzième du mouvement commencé il y a trois mois en France. Les transports en commun, l’aviation, le fret et l’éducation nationale seront parmi les secteurs les plus touchés, ce qui entraînera une nouvelle fois des perturbations en France. Cette mobilisation a un coût pour l’économie française. Bien que cette dernière ne soit pas à genoux comme le souhaiteraient certains membres de la CGT, l’addition des journées de mobilisation interprofessionnelle et des grèves reconductibles dans l’énergie ou les transports coûte cher. Selon l’économiste Marc Touati, le coût total de ces grèves est estimé à quatre à cinq milliards d’euros. De plus, ces mouvements ont un coût indirect sur l’image et la crédibilité de l’économie française.
Les transports sont l’un des secteurs les plus touchés, et la SNCF est la plus touchée de toutes. D’après les informations d’Europe 1, la SNCF perd 25 millions d’euros par jour de grève, car elle doit rembourser des centaines de billets et même verser des compensations, comme ce fut le cas lors des grèves des contrôleurs en décembre dernier. En décembre 2019, les 17 jours de grève avaient coûté un milliard d’euros à la SNCF. À la RATP, la facture s’élèverait à 3 millions d’euros par jour de grève. En outre, l’activité des entreprises et des commerces tourne au ralenti, en particulier à Paris, l’épicentre de la contestation. Selon le MEDEF, plus de six entreprises sur dix voient leur chiffre d’affaires baisser en raison de la grève.
En somme, la onzième journée de mobilisation contre la réforme des retraites aura un coût important pour l’économie française. Les entreprises subiront des pertes importantes, et l’image et la crédibilité de l’économie française seront affectées. Bien que les revendications des grévistes soient légitimes, il est important de trouver rapidement une solution pour mettre fin à cette situation.