Le secteur de l’automobile est dans le dur depuis le début de la pandémie de Covid-19 : le nombre d’immatriculation de voitures neuves a chuté de 30% en deux ans. Une baisse qui s’explique en partie par la pénurie de semi-conducteurs, comme le souligne le porte-parole de la Plateforme automobile sur Europe 1.
Jamais le secteur de l’automobile n’a connu de telles difficultés depuis le début de la pandémie de Covid-19. Le nombre d’immatriculation de voitures neuves a baissé de 7% en juillet par rapport à l’année dernière, et ce pour le quatorzième mois consécutif. En deux ans, ce nombre a chuté de 30%, soit près d’un tiers. Une baisse qui s’explique en partie par la pénurie de semi-conducteurs.
Une envolée des prix pour les consommateurs
« On a eu une commande considérable d’objets informatiques comme des ordinateurs, et tout cela a asséché complètement la source, pour nous, constructeurs automobiles au niveau mondial de semi-conducteurs », détaille François Roudier, porte-parole de la Plateforme automobile, au micro d’Europe 1. « Donc, on se retrouve toujours avec des carnets de commandes qui ne sont pas mauvais du tout, certains constructeurs ont même des carnets de commande pleins, mais n’arrivent pas à produire des véhicules sans ces semi-conducteurs », poursuit le porte-parole.
Cette pénurie entraîne une envolée des prix : les consommateurs doivent s’attendre à payer plus cher leur véhicule mais aussi à avoir un délai de livraison plus long, jusqu’à huit mois d’attente. Les professionnels du secteur espèrent cependant retrouver un certain équilibre aux alentours de 2025.