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Plus que deux candidats pour diriger la police de Montréal

Plus que deux candidats pour diriger la police de Montréal


Seuls deux candidats restent dans la course pour la direction de la police de Montréal, dont l’issue sera connue ce jeudi, a appris notre Bureau d’enquête. 

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Après sept mois d’interim et après plusieurs tensions internes au Service de police de la ville de Montréal (SPVM), c’est le 24 novembre que devrait être annoncé le nom de la personne qui dirigera l’organisation pour les prochaines années.

C’est lors d’une séance publique de la Commission de la sécurité publique que sera annoncé le nom de celui ou celle qui sera choisi pour occuper le poste laisser vacant par l’ancien chef, Sylvain Caron.

Au moment d’écrire ces lignes, deux candidats sont encore en lice pour prendre la grande chaise du plus important service de police municipal de la province, nous précisent nos sources. 

Il s’agit la cheffe par intérim Sophie Roy, considérée à l’interne comme la favorite.

Son directeur-adjoint Vincent Richer est aussi sur la courte liste du comité de sélection.

Tensions

Au moins trois autres personnes avaient soumis leur candidature : 

  • L’ancien assistant directeur au SPVM et actuel Inspecteur chez Via Rail, Jean-Ernest Célestin qui l’a par la suite retirée; 
  • L’inspecteur Patrick Lavallée du SPVM, dont la candidature n’a pas été retenue, car il n’avait pas d’expérience en comité de gestion;
  • L’inspectrice-chef Brigitte Barabé du SPVM, qui n’a pas été retenue pour les mêmes raisons. 

Or, plusieurs sources policières qui ne sont pas autorisées à parler aux médias nous indiquent que l’élimination de ces deux derniers a créé plusieurs remous à l’intérieur des rangs :

« L’Inspectrice-chef Brigitte Barabé est sur la liste d’éligibilité [pour devenir directrice adjointe] depuis bientôt deux ans et n’a toujours pas été promue. Cela lui a causé un tord, car elle n’a pas pu développer l’expérience de gestion exigée », affirme l’une de nos sources.

Pendant ce temps, en 2021, un directeur-adjoint par intérim a été nommé alors qu’il ne détient pas un baccaleuréat, ce qui est pourtant une condition exigée pour le poste.

Cela ajoute aux tensions, indique une autre source bien au fait de la gestion interne au SPVM. 

Nous avons tenté de recueillir la version des faits Brigitte Barabé et d’autres candidats, mais personne n’a retourné nos appels.

Après l’annonce par la Commission de la sécurité publique, le Comité exécutif devra entériner le choix du candidat retenu, suivi du Conseil des ministres à Québec.

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