« La Coraf célèbre son 40e anniversaire en investissant dans la modernisation de la raffinerie et en augmentant sa capacité », écrit dans un communiqué la société, basée à Pointe-Noire, la capitale économique de la République du Congo. Elle est devenue en 2000 filiale (à 100 %) de la Société nationale des pétroles du Congo (SNPC), créée en 1998 en vue d’assurer la vente de la part du brut du pays destinée au marché international.
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Officiellement, la Coraf a une capacité annuelle de production de 1,2 million de tonnes, couvrant 70 % du marché national en produits pétroliers finis. « Dans le cadre des orientations stratégiques du programme performance 2025, la SNPC prévoit d’investir dans l’augmentation de la capacité de la raffinerie, afin de satisfaire 85 % [des besoins] en carburant du marché congolais », indique encore le communiqué.
Assurer l’approvisionnement du marché national
« Ce que l’on peut souhaiter à la Coraf, c’est de continuer d’assurer de manière permanente l’approvisionnement du marché national en produits pétroliers raffinés », déclare dans ce texte Raoul Maixent Ominga, PDG de la SNPC. La République du Congo connaît chaque année ou presque des pénuries de produits à la pompe, ouvrant le champ à la spéculation, notamment sur le marché noir, où le litre du super grimpe jusqu’à 2 000 francs CFA (3 euros), soit trois fois plus que le prix normal.
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En février 2021, les autorités congolaises ont lancé, pour 600 millions de dollars (près de 569,5 millions d’euros), les travaux de construction d’une deuxième raffinerie, toujours près de Pointe-Noire. Ils sont réalisés par une société chinoise. En 2021, la République du Congo a produit officiellement 344 000 barils de pétrole par jour.
(Avec AFP)