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Netflix pourrait offrir plusieurs niveaux d’abonnements avec publicité

Netflix pourrait offrir plusieurs niveaux d'abonnements avec publicité



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Après avoir lancé son offre avec publicité le 3 novembre dernier, Netflix ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Quelques perspectives ont été ébauchées par le co-directeur de la firme de Los Gatos, Ted Sarandos, qui a évoqué le modèle commercial de la plateforme mardi 6 décembre lors de la conférence UBS Global TMT à New York.

L’offre avec publicité destinée à s’étendre

Disponible depuis peu, le forfait avec publicité de Netflix offre une option tarifaire de plus aux consommateurs. Pour 5,99 € par mois, soit le tarif le plus bas pratiqué par la firme, les abonnés doivent « seulement » composer avec l’affichage de quelques publicités sur la plateforme.

Sur le modèle de ce qui a été fait avec son offre standard, l’entreprise envisage de faire évoluer cette offre avec publicité. À l’avenir, plusieurs tarifs et plusieurs niveaux de publicité sont envisagés, comme l’a confirmé Ted Sarandos. “Nous avons plusieurs niveaux aujourd’hui, il est donc probable que nous aurons plusieurs niveaux avec publicité au fil du temps, mais rien pour le moment, a indiqué cette tête pensante de Netflix. Et le produit lui-même évoluera, je suppose, de façon assez spectaculaire, mais lentement, progressivement.”

Pour le directeur du contenu de Netflix, cette stratégie est préférable à celle des autres plateformes, Amazon Prime Video ou Apple TV+ en tête, qui investissent dans la retransmission d’événements sportifs. Un modèle qui ne serait pas profitable à Netflix et qui, selon lui, relève plus de ce que pratique la télévision actuellement.

Un besoin de rester compétitif

Cette décision peut également s’expliquer par la pression à laquelle l’entreprise fait face pour trouver de nouveaux relais de croissance de son nombre d’abonnés, dans un contexte de concurrence accrue. Pour se relancer, l’entreprise a également annoncé son intention de lutter contre le partage de compte en 2023, phénomène qui toucherait plus de 100 millions de foyers, selon la société.

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