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Michel-Edouard Leclerc craint une «perte d’influence» de la France

Michel-Edouard Leclerc craint une «perte d'influence» de la France


Avec la dissolution de l’Assemblée nationale, « Macron a évité les commentaires sur sa défaite (aux Européennes) en renversant l’échiquier », a déclaré à l’AFP Michel-Edouard Leclerc, en marge d’une visite de presse de la nouvelle exposition Henri Cartier-Bresson au Fonds pour la culture Hélène et Edouard Leclerc de Landerneau (Finistère). Mais le médiatique patron, qui se situe « entre social-démocrate et chrétien coupable », pronostique qu’il sortira des élections législatives une Assemblée divisée en « trois tiers » égaux.

Une perte de « crédibilité » en Europe

« Si on a un ou deux ans de non-gouvernabilité ou de mauvaise gouvernabilité, ça veut dire que l’Ukraine va se retrouver un peu plus seule, que Poutine va avoir des ailes, et que l’Europe va être fragilisée », a poursuivi M. Leclerc, qui préside le conseil d’administration de l’Institut de relations internationales et stratégiques (Iris).

« Dans la sphère européenne, on perd notre part d’audience, notre crédibilité. C’est une sorte de barrière levée à Poutine », a-t-il ajouté. « Ce qui me fait peur, ce n’est pas le rapport de forces interne de la France, c’est qu’on est en train d’entrer dans une ère de turbulences pour l’Europe, entre l’arrivée éventuelle de Trump et la fragilisation sur le front Est ».

L’inflation, grande oubliée des débats

« On vit une période qui n’est pas glorieuse », a poursuivi M. Leclerc, se disant « stupéfié », par « l’absence de fond » des responsables politiques. Pour le patron breton, le président du Rassemblement national, Jordan Bardella doit son succès à sa personnalité: « un jeune homme de 28 ans, bien mis, qui bluffe un peu tout le monde. C’était une vraie plus-value ».

Mais surtout, « il y a quelque chose d’inexplicable, d’incongru, d’indécent à ce que la plupart des hommes politiques ne se soient pas exprimé contre l’inflation. Ils le font maintenant en parlant de taxer les supers profits. Mais c’était avant qu’il fallait se mobiliser. Maintenant c’est trop tard », a déclaré celui qui se pose régulièrement en défenseur du pouvoir d’achat des Français.

« L’échec de la coalition au pouvoir, c’est de ne pas avoir senti cette demande populaire. Pourtant, on sortait des gilets jaunes, c’est incroyable ! », s’est-il exclamé, pointant la « déconnexion des parlementaires » par rapport aux « demandes populaires ». « C’est une réalité qui a probablement fait en creux le succès de Bardella », a-t-il ajouté.

Avec la dissolution de l’Assemblée nationale, « Macron a évité les commentaires sur sa défaite (aux Européennes) en renversant l’échiquier », a déclaré à l’AFP Michel-Edouard Leclerc, en marge d’une visite de presse de la nouvelle exposition Henri Cartier-Bresson au Fonds pour la culture Hélène et Edouard Leclerc de Landerneau (Finistère). Mais le médiatique patron, qui se situe « entre social-démocrate et chrétien coupable », pronostique qu’il sortira des élections législatives une Assemblée divisée en « trois tiers » égaux.

Une perte de « crédibilité » en Europe

« Si on a un ou deux ans de non-gouvernabilité ou de mauvaise gouvernabilité, ça veut dire que l’Ukraine va se retrouver un peu plus seule, que Poutine va avoir des ailes, et que l’Europe va être fragilisée », a poursuivi M. Leclerc, qui préside le conseil d’administration de l’Institut de relations internationales et stratégiques (Iris).

Dans la sphère européenne, on perd notre part d’audience, notre crédibilité. C’est une sorte de barrière levée à Poutine », a-t-il ajouté. « Ce qui me fait peur, ce n’est pas le rapport de forces interne de la France, c’est qu’on est en train d’entrer dans une ère de turbulences pour l’Europe, entre l’arrivée éventuelle de Trump et la fragilisation sur le front Est ».

L’inflation, grande oubliée des débats

« On vit une période qui n’est pas glorieuse », a poursuivi M. Leclerc, se disant « stupéfié », par « l’absence de fond » des responsables politiques. Pour le patron breton, le président du Rassemblement national, Jordan Bardella doit son succès à sa personnalité: « un jeune homme de 28 ans, bien mis, qui bluffe un peu tout le monde. C’était une vraie plus-value ».

Mais surtout, « il y a quelque chose d’inexplicable, d’incongru, d’indécent à ce que la plupart des hommes politiques ne se soient pas exprimé contre l’inflation. Ils le font maintenant en parlant de taxer les supers profits. Mais c’était avant qu’il fallait se mobiliser. Maintenant c’est trop tard », a déclaré celui qui se pose régulièrement en défenseur du pouvoir d’achat des Français.

« L’échec de la coalition au pouvoir, c’est de ne pas avoir senti cette demande populaire. Pourtant, on sortait des gilets jaunes, c’est incroyable ! », s’est-il exclamé, pointant la « déconnexion des parlementaires » par rapport aux « demandes populaires ». « C’est une réalité qui a probablement fait en creux le succès de Bardella », a-t-il ajouté.

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