Mathilde Muñoz, jeune économiste prometteuse, a récemment rejoint l’université de Californie à Berkeley, célèbre pour recruter des « stars » de la discipline telles que Emmanuel Saez et Gabriel Zucman, surnommés les « Piketty boys ». Tous deux ont été formés dans les mêmes écoles d’élite françaises, Polytechnique et Normale-Sup. Mathilde Muñoz, elle aussi diplômée de Normale-Sup, est lauréate de plusieurs prix pour sa recherche sur l’économie et la fiscalité.
Née à Toulouse d’une famille d’immigrés espagnols, Mathilde a toujours été encouragée par ses parents à viser l’excellence académique. Elle était une élève brillante, sans avoir besoin de travailler beaucoup, et a su très tôt que le capital scolaire serait son atout le plus précieux dans la vie. Après avoir étudié en classe préparatoire ENS Cachan au lycée Ozenne à Toulouse, elle a été admise à Normale-Sup où elle est devenue « normalienne ».
Ironiquement, c’est une professeure de philosophie qui lui a lancé un défi qui est devenu son moteur. Alors qu’elle était en terminale, cette professeure lui a dit qu’elle ne rentrerait jamais à Normale-Sup. Cette phrase a eu l’effet inverse et lui a donné l’envie de se battre pour y être admise. Elle a tracé sa propre voie et a réussi à surmonter toutes les embûches.
Mathilde Munoz s’est spécialisée dans l’étude des inégalités économiques, dont Emmanuel Saez et Gabriel Zucman sont également des experts, et a remporté plusieurs prix pour son travail en ce domaine. L’un de ses projets portait sur la question suivante : « Les grandes fortunes réagissent-elles à la fiscalité du travail par la migration ? ». Elle souhaite mettre l’économie au service des débats politiques et aider à trouver des solutions aux difficultés économiques et sociales rencontrées par les populations les plus vulnérables.
Mathilde Muñoz est un exemple brillant de la réussite académique et de la capacité à surmonter les obstacles. Son parcours reflète également la puissance de la motivation personnelle et de l’aspiration à l’excellence.