La « répétition générale » envisagée, à moins de deux ans des Jeux olympiques de Paris 2024, se passe à merveille pour les cyclistes françaises. Un jour après le sacre de Mathilde Gros en vitesse, une autre représentante de la jeune garde de la piste tricolore a fait briller les couleurs françaises, samedi 15 octobre. Tout juste âgée de vingt ans, Marie-Divine Kouamé a décroché le sacre mondial sur 500 mètres dames dans un vélodrome de Saint-Quentin-en-Yvelines acquis à sa cause.
Dans cette épreuve ne figurant pas au programme olympique, la jeune Française, deuxième des qualifications dans la matinée, a réalisé la meilleure performance en finale (32,835 secondes), devant l’Allemande Emma Hinze et la Chinoise Yufang Guo. Championne de France de la discipline, la cycliste originaire du Coudray-Montceaux (Essonne) revêt le maillot arc-en-ciel pour sa première participation aux Mondiaux.
MAGISTRALE 🤩
@mariedivine91 est championne du monde du 500m pour son tout premier championnat 🌈
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« L’objectif est d’être performantes sur ce championnat du monde, c’était l’objectif de l’année, et, à domicile, essayer de faire vibrer un peu les Français », prévenait Marie-Divine Kouamé, interrogée par Direct Vélo, avant la compétition. Parmi les fers de lance de la jeune génération du sprint tricolore, la jeune femme souhaitait « prouver que notre vitesse par équipes tient la route et qu’on pourra compter sur nous et nous faire confiance pour les Jeux olympiques ».
La jeune sprinteuse succède à Felicia Ballanger, dernière Française sacrée championne du monde du 500 mètres (en 1999). Un jour après le premier titre des Bleus dans le vélodrome national, qui accueillera les épreuves en 2024, la Française a montré qu’il fallait d’ores et déjà compter avec le sprint français au féminin.