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Secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), Louise Mushikiwabo a accordé un entretien à France 24 et à RFI depuis Djerba en Tunisie, où va finalement avoir lieu le 18ème sommet de la Francophonie après deux reports successifs. Si la pandémie de Covid-19 a empêché sa tenue en 2020, le deuxième report a été provoqué par les tensions politiques majeures en Tunisie en 2021. Elle estime que la majorité des Tunisiens sont favorables à la tenue de ce sommet.
Louise Mushikiwabo se dit heureuse que le sommet de la francophonie se tienne enfin en Tunisie après deux reports. Pour elle, même si la situation politique sur place n’est pas acceptable aux yeux de certains acteurs politiques, des réformes « profondes » ont eu lieu.
La secrétaire générale de la Francophonie se dit également perturbée par la série de coups d’États en Afrique francophone, estimant qu’ils sont un facteur d’instabilité mais aussi des obstacles au développement économique. Elle nie que l’OIF soit restée en retrait sur le dossier tchadien. Concernant une possible suspension du Tchad par l’OIF, elle note que son organisation suit généralement ce que fait l’Union africaine.
Par ailleurs, elle rejette l’argument selon lequel l’OIF est moins engagée que par le passé sur la question des droits de l’Homme, en précisant avoir apporté une approche rwandaise sur ces questions. Elle souligne que les décisions sont prises par les chefs d’État et de gouvernement.
