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L’Iran affirme avoir testé avec « succès » un lanceur de satellite

L'Iran affirme avoir testé avec "succès" un lanceur de satellite



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L’Iran a annoncé, samedi, avoir testé avec « succès » une fusée capable de transporter des satellites dans l’espace, a rapporté la télévision d’État. Les Occidentaux avaient exprimé à plusieurs reprises leur inquiétude quant au fait que de tels lancements pourraient stimuler la technologie des missiles balistiques de l’Iran. 

L’image a été fournie par la télévision d’État. On y voit le lancement d’une fusée porteuse de satellites, depuis un lieu désertique non divulgué. L’Iran a affirmé, samedi 5 novembre, avoir testé avec « succès » une fusée capable de transporter des satellites dans l’espace.

Sans révéler plus de détails sur l’opération, la télévision a fait état du « lancement suborbital réussi du lanceur de satellites dénommé Ghaem-100 ».

« L’essai en vol de ce lanceur (…) a été réalisé avec succès », a-t-elle précisé. Selon la même source, la fusée Ghaem-100 a été fabriquée par l’organisation aérospatiale des Gardiens de la Révolution, l’armée idéologique de l’Iran.

C’est le premier lanceur de satellites iranien à combustible solide à trois étages, a indiqué la télévision. Les gouvernements occidentaux craignent que les systèmes de lancement de satellites intègrent des technologies interchangeables avec celles utilisées dans les missiles balistiques capables de livrer une ogive nucléaire, ce que l’Iran a toujours nié vouloir construire.

Ghaem-100 « est capable de placer des satellites pesant 80 kilos sur une orbite à 500 kilomètres de la surface de la terre », a ajouté la télévision.  

Des activités « d’espionnage », selon Washington

L’Iran avait lancé en août le satellite Khayyam (nommé ainsi en l’honneur du polymathe persan Omar Khayyam) avec une fusée Soyouz-2.1B depuis le cosmodrome de Baïkonour au Kazakhstan, contrôlé par Moscou.  

L’agence spatiale iranienne avait indiqué que l’appareil avait été construit par les Russes sous la supervision de l’Iran.

Les États-Unis ont affirmé à l’époque que Khayyam serait destiné à des activités « d’espionnage », qualifiant la coopération croissante de Moscou avec Téhéran de « menace » grave.

L’Iran a rejeté ces allégations, affirmant que l’appareil était construit « pour répondre aux besoins du pays » notamment dans la « gestion des crises urbaines » et « des ressources naturelles ».  

L’Iran insiste sur le fait que son programme spatial est à des fins civiles et de défense uniquement, et ne viole pas l’accord nucléaire de 2015 ni aucun autre accord international. 

Le lancement de ce lanceur de satellite intervient alors que les manifestations à l’échelle nationale continuent d’envahir le pays

Avec AFP

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