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les syndicats partagés à l’idée de retourner à la table des négociations

les syndicats partagés à l'idée de retourner à la table des négociations



Barthélémy Philippe // Crédit photo : Geoffroy VAN DER HASSELT / AFP

Pour célébrer le 1er-Mai, l’intersyndicale a décidé de se montrer plus unie que jamais. Tous les syndicats ont parlé d’une même voix sur le dossier des retraites, mais les concertations prévues à Matignon autour du nouveau pacte de la vie au travail pourraient marquer une rupture.

De l’union éphémère à la rupture ?

En effet, l’invitation de la Première ministre Élisabeth Borne à la table de négociations divise les formations syndicales. Certaines d’entre elles ne sont pas convaincues de la pertinence d’une telle rencontre, tandis que d’autres estiment qu’il est crucial de discuter de sujets importants comme le pouvoir d’achat, les rémunérations, la santé et le logement. Au final, les syndicats ont prévu une réunion ce mardi pour affiner leur stratégie et décider s’ils se rendront à Matignon.

Des positions divergentes

Si la CFTC et la CFDT ont annoncé leur présence à la table des négociations, la CGT et Solidaires sont plus réservés. La CGT, sous la direction de sa nouvelle patronne Sophie Binet, attend de connaître le menu des discussions avant de se prononcer. Elle n’a plus pour exigence le retrait de la réforme comme préalable à une reprise du dialogue avec le gouvernement, mais pose tout de même certaines conditions, notamment la nécessité d’aborder la question des salaires et la proposition d’indexer toutes les rémunérations sur l’inflation. Cette mesure risque de ne pas plaire au gouvernement. Quant à Solidaires, le syndicat se réunira également ce mardi et évaluera sa position lors des discussions.

Un combat sur plusieurs fronts

La CFTC estime qu’il est possible de mener deux combats en parallèle : continuer à se battre pour que la loi ne soit pas appliquée tout en discutant de sujets cruciaux comme le pouvoir d’achat et les rémunérations. Cependant, la question reste de savoir si la présence à la table des négociations ne signifie pas une « trêve sociale » qui risque de faire perdre de l’élan au mouvement social. À l’heure actuelle, les différentes positions syndicales laissent présager une discussion animée.

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