Des scientifiques s’interrogent sur le statut de l’adolescence chez les primates, et en particulier chez les chimpanzés. Jusqu’à présent, les études menées sur ce sujet avaient été réalisées sur des primates en captivité, ne permettant pas d’obtenir suffisamment de données pertinentes pour affirmer que l’adolescence est spécifique à l’espèce humaine. Pour en savoir plus, des chercheurs se sont rendus dans le parc national de Kibale en Ouganda pour y observer des chimpanzés dans leur habitat naturel. Ils ont ainsi pu récolter leur urine afin de mesurer leurs taux de collagène et d’ostéocalcine, deux protéines qui circulent dans le corps pendant la période de croissance du squelette. Les résultats ont montré que des pics correspondant à l’âge de la puberté ont été observés chez les chimpanzés. Toutefois, ces résultats doivent être confirmés par de nouvelles expériences, notamment sur les femelles, et il reste à identifier le moment où le squelette cesse de grandir pour définir la fin de l’adolescence et le début de l’âge adulte.
Selon certains scientifiques, l’adolescence est spécifique à l’espèce humaine car elle implique des changements sociaux et culturels qui seraient fondamentalement humains. Pourtant, du point de vue biologique, cela reste incertain. Des chercheurs ont donc voulu se pencher sur le cas des chimpanzés pour tenter de déterminer s’ils connaissaient une période de croissance adolescente comme les humains.
Pour réaliser cette étude, les scientifiques se sont rendus dans le parc national de Kibale en Ouganda pour observer des chimpanzés en liberté. Ils ont récolté leur urine afin d’y mesurer leurs taux de collagène et d’ostéocalcine, deux protéines qui circulent dans le corps pendant la période de croissance du squelette. Les résultats ont montré que des pics correspondant à l’âge de la puberté ont été observés chez les chimpanzés.
Cependant, avant de tirer des conclusions définitives, il est nécessaire de mener d’autres expériences, notamment sur les femelles, pour confirmer ces résultats. De plus, il est important d’identifier le moment où le squelette cesse de grandir pour définir la fin de l’adolescence et le début de l’âge adulte chez les primates.
Il convient de noter que jusqu’à présent, la plupart des études menées sur l’adolescence chez les primates avaient été réalisées sur des animaux en captivité. Les scientifiques soulignent donc l’importance d’observer des primates dans leur habitat naturel pour obtenir des données pertinentes permettant de mieux comprendre cette période de leur vie.
En fin de compte, cette étude soulève des interrogations sur l’universalité de l’adolescence et des périodes de croissance chez les primates. Les résultats obtenus pourraient aider à mieux comprendre l’évolution de l’espèce humaine et de ses ancêtres, et à mieux appréhender les similitudes et les différences entre les primates en général.
