Quatre personnes, dont certaines se présentaient comme des membres de l’unité de police Brav-M, ont participé à l’émission de Cyril Hanouna, TPMP, le 31 mars. Suite à cette participation sanctionnée par des comportements inappropriés, la préfecture de police de Paris a signalé leur présence et a décidé d’ouvrir une enquête administrative à leur encontre. L’enquête aurait été confiée à la brigade de répression de la délinquance contre la personne. Les individus présents ont témoigné encagoulés, voix modifiée et brassard de police au bras. Les personnes se sont présentées comme des membres de la Brigade de répression des actions violentes motorisée (Brav-M). Certains d’entre eux ont déjà été accusés de violences sur des manifestants contre la réforme des retraites. Cependant, la Préfecture de police a annoncé qu’ « il s’avère que ces personnes n’appartiennent pas à la Brav-M ». Ainsi, leur présence a profondément discrédité cette unité et les enquêtes administratives devraient continuer sur leur participation à l’émission. Selon les informations actuelles, il semble que les personnes qui se sont présentées dans l’émission comme membres de la Brav-M n’appartenaient pas à cette unité de police. Suite au signalement émis par la préfecture de police de Paris, l’enquête a été confiée au parquet de Nanterre.
La Brav-M est une unité de police héritière de la BRI en 2012, celle-ci traite les violences urbaines, les manifestations ou encore les attentats. Elle est notamment connue pour son implication lors des manifestations contre la réforme des retraites à Paris en 2023 où la police a accusé son personnel d’être violent envers les manifestants. La participation de ces individus dans l’émission de Cyril Hanouna a ainsi suscité une vive indignation sur les réseaux sociaux, notamment de la part des syndicats de police, qui l’ont qualifiée d’inacceptable. Ils ont ainsi fait savoir leur mécontentement sur Twitter. Les enquêtes administratives et judiciaires lancées à l’encontre des témoins défrayent actuellement la chronique et suscitent des débats quant à leur remise en question. Cette affaire rappelle l’importance du professionnalisme de la police et du maintien d’une politique de justice impartiale.